« Tramp Stamp » : le tatouage le plus décrié des années 2000 fait son retour

Stigmatisé, ringardisé, effacé au laser… Le tatouage du bas du dos, emblème sulfureux des années 2000, fait un retour inattendu. Le coupable ? La Gen Z qui lui voue un culte d’empowerment assumé.
Dans les années 2000, le tatouage en bas du dos était presque un passage obligé pour les icônes de la pop culture. Parmi elles : Britney Spears, Christina Aguilera, Nicole Richie ou encore Pamela Anderson. Toutes les ont exhibés, dans un clip, une émission de télévision ou un film — tribal stylisé, petites fleurs ou armée de papillons tatoués à la lisière des reins.
Très vite, ce type de tatouage est devenu la cible de critiques sexistes. Le terme péjoratif « tramp stamp » – littéralement « tampon de traînée » – s’est imposé dans le langage courant, réduisant ce choix esthétique à une image hypersexualisée de la femme. « Le tatouage sur le bas du dos a longtemps été utilisé pour mettre en valeur cette partie du corps, en soulignant un pouvoir de séduction et de féminité », explique le tatoueur Alessandro Melas au magazine « PopSugar ».
Lire également : 10 choses à savoir avant de se faire tatouer
Le désamour : le cas Nicole Richie, symbole d’un rejet culturel
Dès la fin des années 2000, le phénomène s’essouffle. « Entre 2008 et 2010, plus personne ne demandait ce genre de tatouage », constate Brian Keith Thompson, propriétaire du salon de tatouage Body Electric à Los Angeles et New York pour « PopSugar ».
Nicole...