logo Nextplz

"Je vais me foutre en l'air" : Anne-Elisabeth Lemoine (54 ans) anéantie par ces idées noires, panique sur le plateau de C à vous

"Je vais me foutre en l'air" : Anne-Elisabeth Lemoine (54 ans) anéantie par ces idées noires, panique sur le plateau de C à vous
Publié le

L’émotion était palpable dès les premières minutes de son intervention. Face à une Anne-Élisabeth Lemoine particulièrement attentive, le journaliste a en effet évoqué les années d’errance, d’incompréhension et de douleur qu’il a traversées. Un témoignage particulièrement touchant qui n’a pas laissé les téléspectateurs indifférents. Sur les réseaux sociaux, ils étaient ainsi nombreux à avoir réagi à ces révélations qui ont eu l’effet d’une bombe dans les rangs de ses fans.

Des révélations qui ne laissent pas Anne-Elisabeth Lemoine indifférente

Nicolas Demorand raconte à travers son témoignage avoir multiplié les démarches, suivi scrupuleusement les prescriptions médicales, sans jamais trouver d’apaisement. Un engrenage infernal s’est alors enclenché, fait d’incompréhension et de solitude, jusqu’à l’émergence de pensées sombres : « Je me suis dit : ‘Je prends les médicaments, ça ne marche pas. Je vais voir les psys, ça ne marche pas. Je fais tout ce qu’il faut. Je fais tout ce qu’il faut pour me soigner. Et je crève de douleur. Bon, je vais me foutre en l’air. Voilà, ça, je n’ai pas essayé’ ».

Un véritable désir de mort ?

Nicolas Demorand précise toutefois qu’il ne s’agissait pas d’un véritable désir de mort. « Ce n’est pas que j’avais envie de mourir, c’est que je ne voulais plus souffrir. Les médicaments me font souffrir. Et aucun médicament n’est capable de juguler ma souffrance. Donc ça, le suicide est peut-être un médicament. Voilà le drame de l’errance diagnostique et de l’errance thérapeutique » a-t-il ainsi affirmé tout en précisant sa détermination à briser les tabous qui entourent la santé mentale.

Une révélation tardive

C’est finalement après de longues années d’incompréhension qu’un diagnostic précis a pu être posé. Nicolas Demorand souffrait en réalité de bipolarité : « J’ai été diagnostiqué dans un premier temps dépressif, puisque j’étais toujours en état de dépression, donc on me donnait des antidépresseurs. Or, la bipolarité est un yo-yo », explique-t-il avec une lucidité désarmante.

Des confidences inédites

Une révélation tardive qui a en fin permis une prise en charge adaptée et efficace. Depuis, le journaliste affirme aller mieux. Il dit même recevoir de nombreux messages de soutien et ressent une forme de soulagement à pouvoir parler de ce trouble ouvertement. Plus que jamais, il souhaite que sa parole contribue à faire avancer la compréhension de ces pathologies invisibles, mais ô combien ravageuses.

Publicité

À lire aussi sur Nextplz:

Accessibilité : partiellement conforme