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Yann Barthès : quand un invité frôle l'envie de lui "mettre une gifle«  »

Yann Barthès : quand un invité frôle l'envie de lui "mettre une gifle«  »
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L’émission Quotidien, microcosme imprévisible, transforme parfois une interview en joute verbale. Sous l’œil affûté de Yann Barthès, cristallise régulièrement ces tensions. L’animateur, maestro du débat, navigue entre révélations explosives et provocations inopinées. Pourtant, certaines interventions déstabilisent même ce présentateur aguerri. Trois séquences récentes illustrent cette porosité entre confidence et malaise, où l’improvisation l’emporte sur le script. Des déclarations surprenantes aux piques politiques, jusqu’aux allusions glaçantes, Barthès a occasionnellement dû gérer l’ingérable. Retour sur des instants où le direct a viré à l’orage.

Haroun et la tentation de "mettre une gifle" à Yann Barthès

Ce mardi 3 juin 2025, Yann Barthès reçoit l'humoriste Haroun, venu présenter son spectacle Bonjour quand même. L'échange bascule lorsque le comique aborde un sujet troublant : la phobie d'impulsion. "Vous avez peut-être déjà ressenti ça sur l'autoroute. Un coup de volant, et c'est fini. C'est marrant, puis flippant", expose Haroun, fixant Barthès. "Cette phobie, c'est ce qui m'empêche… de vous mettre une gifle là maintenant… Faire une Will Smith". Stupéfait, l'animateur de TMC rétorque, yeux écarquillés : "Vous avez vraiment envie de m'envoyer une torgnole ?". Haroun nuance aussitôt : "Non. Mais le fait que ce soit possible, ça fait peur. En avoir peur prouve une bonne santé mentale". Soulagé, Barthès reprend le fil de l'interview, marqué par cette analogie déconcertante.

L'ironie mordante après le sacre du PSG

Yann Barthès n’a pas épargné Emmanuel Macron suite aux félicitations présidentielles adressées au PSG, vainqueur de la Ligue des champions. Sur le plateau de Quotidien, l’animateur a moqué sans retenue les propos du chef de l’État. "Comme à chaque fois, il répète ce que tout le monde sait", a-t-il lancé. Lorsque Macron a déclaré : "Hier à Munich, vous avez remporté cette Ligue des Champs-Élysées", Barthès a rétorqué sèchement : "On sait". Le président a enchaîné : "Et vous l'avez fait d'une manière sublime. Monstrueuse". "On sait", a réitéré l'animateur. Barthès s’est aussi gaussé de l’appel de Brigitte Macron lors de la photo officielle. Imitant le président, il a raillé : "‘Brigitte, viens, viens leur péter la gueule à tous’". Une satire cinglante du cérémonial présidentiel.

Michael Youn crée le malaise

En avril 2025, l’ambiance devient subitement glaciale lors de la promotion de Flashback. Michael Youn, accompagné de Constance Gay, évoque soudain Jean-Claude Van Damme. "Je ne sais pas si vous avez suivi l’actu aujourd’hui ?", questionne-t-il, visiblement gêné mais taquin. Barthès, ignorant l'affaire, répond : "Ah bon ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?". Youn lâche alors : "Y’a eu des petits problèmes avec du trafic sexuel, je crois…". Pris de court, l'animateur tente de maîtriser la situation grâce à son oreillette. "Moi, je suis clean, en revanche !", tente Youn pour désamorcer. "Moi aussi !", réplique Barthès, avant d’ajouter gravement : "On en rit, mais c’est pas drôle". Le changement de sujet fut rapide, mais la séquence, jugée déplacée, a enflammé les réseaux sociaux.

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