
Un collègue de Léa Salamé déballe : « Entre Salamé au 20h, Glucksmann en politique… je préfère boire le pipi d’Aymeric ! »

Le paysage audiovisuel français vit une révolution silencieuse. Les visages familiers des JT laissent place à une nouvelle génération de présentateurs, suscitant débats passionnés. Parmi ces changements, l’arrivée de Léa Salamé au 20h de France 2 fait l’effet d’une bombe. Alors que les téléspectateurs digèrent l’émouvant départ d’Anne-Sophie Lapix, d’anciens collègues de la journaliste transforment l’événement en spectacle caustique. Derrière les rires et les polémiques se cachent des conflits d’intérêts inavoués et des révélations surprenantes.
Le casse-tête inattendu du JT
France Télévisions a créé l’émoi en remerciant Anne-Sophie Lapix après huit ans de loyaux services. Cette décision brutale lance immédiatement la course à sa succession, où Léa Salamé s’impose comme favorite. Pourtant, sa nomination soulève un épineux dilemme révélé par Le Parisien : comment couvrir impartialement la vie politique avec Raphaël Glucksmann, figure de gauche, comme compagnon ? En 2022, leur stratégie de distanciation avait permis à Salamé d’animer le débat Macron-Le Pen sans heurts. Mais aujourd’hui, aucun protocole clair n’existe pour les futurs scrutins. Face aux critiques, des voix défendent sa probité professionnelle : « Léa Salamé ne peut être réduite à son compagnon ». Parallèlement, BFMTV aurait tenté de la séduire avec un « late show » quotidien et un chèque mirobolant. La journaliste reconnaît avoir été « très tentée » par l’offre de Rodolphe Saadé, mais son attachement au service public l’a emporté.
Les ex-collègues d’inter lâchent les griffes
Pendant que certains pleurent ce départ, d’anciens chroniqueurs de France Inter s’en donnent à cœur joie. Dimanche sur Radio Nova, Guillaume Meurice, Aymeric Lompret et Pierre-Emmanuel Barré ont orchestré une revue de presse assassine. Meurice ouvre le bal d’une voix faussement tragique : « Attendez, j’ai une info : "Ah, mais nooon, comment survivre sans Léa ?" ». Barré enchaîne en parodiant son style incisif : « Jordan Bardella, si vous étiez un fruit à coque ou une serviette hygiénique, vous seriez qui ? ». Puis il invente une rumeur absurde : « Elle mettrait le 20h en pause si Glucksmann était candidat ». Le clou du spectacle vient de sa punchline cinglante : « Entre Salamé au 20h, Glucksmann en politique ou lire les livres de Guillaume, je préfère boire le pipi d’Aymeric ! ». Cette satire grinçante révèle une animosité latente, prouvant que la journaliste ne faisait pas l’unanimité rue des Lombards.
Le revirement inattendu de Léa Salamé
Dans l’ombre des polémiques, Léa Salamé livre enfin ses véritables motivations. À La Tribune Dimanche, elle confie n’avoir « jamais eu l’obsession du 20 heures ». Sa décision tient à un entretien décisif avec Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions. Celle-ci a joué la carte de la responsabilité historique : « Dans ce monde fracturé par les guerres, elle a vu en mon parcours de femme une manière différente de raconter l’actualité ». Face à cette argumentation implacable, la journaliste a surmonté ses réticences initiales. Un revirement stratégique qui répond aussi à l’appel du service public en période de crise. Ainsi, derrière l’image d’ambition se cache un engagement réfléchi, presque contraint, mais assumé face aux défis médiatiques contemporains.
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