TPMP : une ancienne chroniqueuse mise en examen pour escroquerie dans une sombre affaire !

Laure-Alice Bouvier, ex-chroniqueuse de TPMP, est au cœur de lourdes accusations et mise en examen depuis plusieurs mois. Tous les détails de cette affaire.

Même officiellement disparu de nos écrans, TPMP ne se dissocie visiblement pas des scandales. L'avocate Laure-Alice Bouvier, apparue plusieurs fois sur le plateau de Cyril Hanouna, est mise en examen depuis plusieurs mois, et suspendue par le barreau de Paris. Le conseil de l'ordre a en effet suspendu la jeune femme le 1er octobre 2024, pour six mois. Cette durée a été confirmée en appel, puis reconduite pour six mois encore, le 14 mars dernier. Et pour cause, l'ancienne intervenante de Touche pas à mon poste est au cœur d'une très grosse affaire.

Laure-Alice Bouvier est en effet suspectée d'escroquerie, complicité des délits d’extraction, reproduction et transmission frauduleuse de données contenues dans un système de traitement automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par l’État. Mais ce n'est pas tout, puisque l'avocate est aussi soupçonnée de recel habituel de ces documents, complicité et recel du délit de violation du secret professionnel et violation du secret de l’instruction. À cette heure, les responsabilités pénales et/ou déontologiques retenues contre elle sont donc des plus graves.
L'ex-chroniqueuse de TPMP au cœur de lourdes accusations
Cette affaire concerne le dossier connu sous le nom de Carton Rouge, une escroquerie massive mêlant diamants et cryptomonnaies qui secoue Nancy depuis des mois. Un homme de 51 ans, sans emploi et au RSA, s’est fait passer pour un certain Philippe H., représentant soi-disant des victimes. Il promettait alors des « honoraires avantageux » à ceux qui acceptaient d’être défendus par Me Laure-Alice Bouvier. Mais rapidement, le parquet de la juridiction interrégionale spécialisée s’en mêle : il découvre qu’aucune victime de l’affaire ne porte ce nom, et surtout que Me Bouvier n’intervient en rien dans ce dossier.

Mais le plus troublant reste à venir pour les enquêteurs… Placé en garde-à-vue, l'homme sous la fausse identité révèle être tombé amoureux de Laure-Alice Bouvier en 2017. Depuis, ces derniers passaient des jours au téléphone, allant même jusqu'à dormir ensemble. Une relation amoureuse qui s'avère purement platonique, et surtout à sens unique… « Elle savait que j’étais amoureux d’elle. Elle m’envoyait même des photos d’elle en sous-vêtements pour me demander par exemple si elle avait grossi », confira l'homme pendant son audition.
Laure-Alice Bouvier : une avocate au cœur d’une affaire où séduction et manipulation se mêlent dangereusement.
Fou amoureux, il fera alors tout ce que sa chère et tendre lui demandera. Au total, il enverra 350 courriels et 96 courriers postaux aux victimes. Près de 450 ont ensuite été approchés par Laure-Alice Bouvier pour les défendre… Mais comment a-t-elle obtenu leurs identités ? Là encore, c'est un secrétaire administratif du tribunal judiciaire de Nancy qui serait tombé sous son charme et lui aurait communiqué les noms. Mis en examen depuis, celui-ci a admis avoir donné à l'ex-chroniqueuse de TPMP des données ultra-confidentielles : casiers judiciaires, fiches pénales, infos sur des affaires en cours… y compris sur ses ex ou des confrères avec qui elle était en conflit à la télé.

Les dernières investigations du parquet de Nancy ont également établi un lien entre Me Laure-Alice Bouvier et une directrice de greffe. Entre février 2020 et décembre 2021, celles-ci ont échangé et auraient pu commettre des fautes délictuelles et/ou déontologiques. Pour l'heure, l’enquête se poursuit, mais déjà, le Conseil de l’ordre tacle l'ex-chroniqueuse de TPMP, estimant qu’elle n’a « pas conscience de ses obligations déontologiques ». Une affaire loin d’être terminée.

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