Stéphane Bern, futur ministre ? "Je vais vous donner...
Il fait partie de ces animateurs phares de France Télévision. Stéphane Bern anime plusieurs rendez-vous pour les téléspectateurs. Passionné par la sauvegarde du patrimoine, le compagnon de Yori Bailleres n'hésite pas à investir son temps et son argent pour rénover les édifices de l'Hexagone.
Stéphane Bern se confie sur son avenir en politique
Celui qui est aussi engagé politiquement - il est conseillé municipal de sa ville, de Thiron-Gardais, en Eure-et-Loire, pourrait-il obtenir un nouveau rôle, mais cette fois-ci d'une ampleur nationale ? L'acteur de France 3 s'est alors confié sur son avenir : "J’ai tellement dit que je n’avais aucune intention d’être ministre que personne ne me l’a jamais proposé", a-t-il déclaré au Dauphiné Libéré ce 12 octobre. "Depuis que j’ai la Mission Patrimoine, j’ai quand même connu cinq ministres de la Culture. Et moi, je suis toujours là. Ça ne m’attire pas, et je pense que je suis beaucoup plus utile là où je suis". Mais pour quelle raison ne pourrait-il pas devenir ministre ?
L'animateur estime ne pas avoir le temps
Selon l'animateur, c'est surtout une question de temps : "Je vais vous donner une raison qui va peut-être vous choquer, mais je suis obligé de faire tout ce que je fais pour pouvoir entretenir mes vieilles pierres. Le collège royal et militaire coûte très cher. Il y a des gens qui font les visites, toute une organisation, etc". En effet, depuis quelques années, Stéphane Bern rénove un grand monument, qui lui a d'ailleurs coûté toute sa fortune. "Pour ça, je donne tout ce que j’ai. Et puis surtout, je suis libre. La liberté n’a pas de prix. Donc je n’ai aucune ambition politique". Voilà qui est dit. D'autant que l'animateur est également très pessimiste quant à l'état de la France. "J'ai le sentiment de vivre dans un pays en ruine. Les gens sont désespérés. Ils aiment leur village, ils aiment leur patrimoine. Et ils voient que rien n'avance".
Stéphane Bern très cash sur Roselyne Bachelot
Très critique, Stéphane Bern n'a pas hésité à étriller une ancienne ministre, Roselyne Bachelot, alors à la tête de la Culture : "J'ai entendu une ancienne ministre, que j'aime beaucoup par ailleurs, dire : “Ah, mais de toute façon, il faut se résoudre. Une église sur sept sera détruite en France”. Eh bien non ! Non, parce que c'est un aveu d'échec et ça pose un vrai problème". Ainsi, hors de question pour le présentateur de l'Eurovision de se lancer dans une carrière nationale. Il a assez à faire avec ses propres engagements à la fois médiatiques mais aussi plus personnels.
