"Restez chez vous !" : Cet invité de Yann Barthès électrise le plateau et vise "Un certain parti politique [qui] veut marcher à la Pride"

Le direct télévisuel est un exercice périlleux où l’imprévu règne en maître. Yann Barthès, pourtant rodé après des années à animer Quotidien, n’est pas à l’abri des surprises. Entre audaces linguistiques et prises de parole politiques, certains invités transforment le plateau en zone de turbulences. Ces séquences, où le protocole vole en éclats, cristallisent l’essence même du live : un équilibre fragile entre spontanéité et professionnalisme. Voici trois moments où l’animateur a vu son calme légendaire mis à rude épreuve.

Jacinda Ardern et l’injonction qui sidère

Tout commence dans une apparente légèreté lorsque Jacinda Ardern, ex-Première ministre néo-zélandaise, prend place sur le plateau ce 17 juin. Après avoir avoué ne pas maîtriser le français, elle assène avec un sourire : "Ferme ta bouche". La phrase, abrupte et inattendue, provoque un rire nerveux chez Yann Barthès. "Ah, c’est très poli, ça, hein ?", réagit-il, visiblement interloqué. L’ambiance, d’abord électrique, s’apaise rapidement grâce au charisme de l’invitée. L’échange bascule alors vers des sujets sérieux : son livre Un autre art du pouvoir et sa défense de la compassion en politique. Elle évoque aussi les conflits internationaux, appelant à tenir pour responsables "les agresseurs comme la Russie". Un contraste saisissant entre une entrée en matière déconcertante et un discours humaniste.

Nicky Doll et l’avertissement à l’extrême droite

L’énergie est festive quand les finalistes de Drag Race investissent le plateau, lançant des piques amicales à l’animateur. Pourtant, le ton change lorsque Nicky Doll rappelle les racines militantes du drag. "Le Drag a toujours été politique", affirme-t-elle, soulignant que les droits LGBTQ+ "doivent tout aux personnes racisées, non binaires ou trans qui se sont battues, car elles n’avaient rien à perdre". Elle met en garde contre l’illusion du progrès acquis : "À force de prendre le futur pour acquis, on se retrouve vite dans le passé". Mais c’est sa dernière tirade qui électrise le studio. Visant directement l’extrême droite, elle lance : "Un certain parti politique veut marcher à la Pride pour mieux nous enlever nos droits. Restez chez vous !". Les applaudissements crépitent, tandis que Barthès, stupéfait, mesure la portée de ce coup de gueule courageux.

Haroun et sa gifle pour Yann Barthès qui glace le plateau

Le 3 juin 2025, l’humoriste Haroun crée un malaise palpable en évoquant la "phobie d’impulsion". Fixant Barthès, il compare cette angoisse à l’envie soudaine de lui "mettre une gifle… Faire une Will Smith". L’animateur, les yeux écarquillés, rétorque : "Vous avez vraiment envie de m’envoyer une torgnole ?". Haroun nuance aussitôt, expliquant que la peur de passer à l’acte prouve "une bonne santé mentale". Un soulagement relatif pour Barthès, qui reprend l’interview, marqué par cette analogie déstabilisante. Quelques semaines plus tard, Michael Youn ajoutera une couche de gêne en évoquant en direct les accusations de "trafic sexuel" visant Jean-Claude Van Damme, forçant l’animateur à couper court : "On en rit, mais c’est pas drôle"