
Procès P. Diddy : "J’étais comme un esclave sexuel", l'ancien homme de Donald Trump déverse un témoignage incendiaire

Depuis lundi, P. Diddy affronte un procès brûlant, accusé de complot mafieux, de trafic sexuel et de proxénétisme. Ces chefs d’inculpation, d’une brutalité glaçante, ébranlent l’empire du magnat du hip-hop. Pourtant, le pire vient d’ailleurs : plus de cent plaintes civiles l’accablent pour agressions sexuelles, dessinant un schéma de violences systémiques. Mais un coup de théâtre survient : Jonathan Oddi, ex-caddie de golf de Donald Trump, déverse un témoignage incendiaire en marge des audiences. Ses révélations, liant ombres du pouvoir et délits, attisent les flammes médiatiques. Entre célébrité et chute, l’affaire incarne un séisme judiciaire où chaque détail creuse le tombeau d’une légende.
Esclavage sexuel, silence acheté et révélations en cascade
Jonathan Oddi, ancien caddie de golf de Donald Trump, a déclenché une bombe médiatique ce mercredi. Il accuse P. Diddy de l’avoir réduit en "esclave sexuel" en 2014, lors de soirées impliquant la chanteuse Cassie Ventura. "J’ai couché avec Cassie et Sean. Il se masturbait et me disait quoi faire à Cassie. J’étais comme un esclave sexuel. Pour eux, c’est ce que j’étais", a-t-il confié au Daily Mail. Selon ses déclarations, le rappeur aurait étouffé l’affaire en lui versant 5 millions de dollars. En échange, Oddi aurait gardé le silence pendant dix ans, jusqu’à son récent coup d’éclat. Déjà fragilisé par des accusations de proxénétisme et racket, P. Diddy voit son procès s’enliser dans les scandales. En décembre 2023, Phillip Pines, un ex-employé, avait déjà livré un témoignage glaçant à Los Angeles. Ces accusations répétées, mêlant violences sexuelles et corruption, dessinent un schéma de prédation systémique.
Entre orgies, chantage et nettoyage de l’ombre
Phillip Pines, ancien assistant de P. Diddy, a dévoilé l’envers sordide des "Wild King Nights". Selon The Guardian, il aurait été contraint de "nettoyer après la fin des soirées" organisées par le rappeur entre 2019 et 2021. Parallèlement, il accuse Combs de l’avoir forcé à "avoir des relations sexuelles avec une femme" lors de ces événements, mêlant pression psychologique et abus de pouvoir. Son rôle ? Préparer des chambres d’hôtel transformées en antres de débauche, avec "des lumières rouges, des seaux à glace, […] des drogues illégales et des machines sexuelles", selon la plainte. Après chaque fête, Pines devait effacer les traces compromettantes : "retirer les preuves de drogue et les taches corporelles", mais aussi "supprimer toutes les vidéos compromettantes" des appareils de Sean Diddy Combs. Mission clé pour étouffer les scandales : "garantir que personne ne parle de ces soirées", sous peine de représailles.
P. Diddy : la parole de plus de 120 Victimes, Perquisitions Révélatrices
Une vague d'accusations déferle. Grâce à des témoignages, la parole se libère. Plus de 120 personnes accusent P. Diddy. Elles évoquent viols et agressions sexuelles. Ces faits seraient survenus lors de soirées. Thalia Grave compte parmi les plaignantes. Elle accuse un viol en 2001. Sa voix porte un fardeau : "La douleur intérieure, après avoir été agressée sexuellement, a été particulièrement profonde et difficile à raconter". Par ailleurs, des perquisitions eurent lieu. En mars 2024, la police agit. Ses résidences de Los Angeles et de Miami furent ciblées. Des éléments troublants émergèrent. Les enquêteurs saisirent des fusils d'assaut. Des vidéos à caractère sexuel furent découvertes. Ces trouvailles alourdissent le dossier. Elles soulignent la dimension sordide de l'affaire.
À lire aussi sur Nextplz: