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Pierre Palmade : "Quand on lui dit bonjour, il...", une de ses voisines fait une révélation inattendue

Pierre Palmade : "Quand on lui dit bonjour, il...", une de ses voisines fait une révélation inattendue
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La libération de Pierre Palmade continue de faire réagir dans son voisinage bordelais, entre malaise palpable et prudente bienveillance.
Après cinq mois passés à la maison d’arrêt de Bordeaux-Gradignan, Pierre Palmade est désormais assigné à résidence. L’humoriste, condamné à de la prison, bénéficie aujourd’hui d’un aménagement de peine pour raisons médicales. Un retour partiel à la liberté qui divise les habitants de son quartier.
Installé dans un appartement du centre-ville bordelais, Pierre Palmade, très silencieux, vit sous surveillance électronique. Si la justice a tranché, la rue, elle, ne reste pas muette. Certains voisins, interpellés par cette libération rapide, s’interrogent. D’autres, plus mesurés, misent sur la réinsertion. Le nom de l’artiste, lui, reste encore difficile à prononcer sans éveiller les passions.

Pierre Palmade décrit comme un homme "très discret, très gêné"
Chantal, l'une des voisines de Pierre Palmade, ne cache pas sa surprise : "Il est condamné à tant d'années de prison et il ressort au bout de quelques mois". La réaction est spontanée, presque choquée, comme si la décision de justice heurtait une forme d’évidence. Pour elle, cette sortie de détention, même encadrée, reste incompréhensible. "La justice n’est pas la même pour tout le monde", lâche-t-elle. Dans un quartier où l’on se connaît sans forcément se fréquenter, la réapparition de l’humoriste crée un malaise. Chantal raconte un homme transformé, loin du personnage médiatique autrefois expansif. "Il est très discret, très gêné", note-t-elle, soulignant qu'il semble "mal à l’aise".
Même un simple "bonjour" dans la rue devient, selon elle, un moment de tension visible : "Il est surpris quand on lui parle, comme s’il ne savait plus comment réagir". Ces quelques mots en disent long sur le climat de gêne qui entoure désormais la présence de Pierre Palmade. Derrière les rideaux, les regards sont discrets mais présents. La méfiance, elle, s’exprime à demi-mot. Chantal reconnaît qu’elle n’a "rien contre lui spécialement". Dans ses propos affleure une tension entre compassion humaine et sentiment d’injustice. Pour elle, "la vie sera meilleure chez lui", mais cette vie réintégrée à la sienne, de voisine, reste inconfortable.
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Des voisins entre confiance en la justice et inquiétude diffuse
Tous ne partagent cependant pas ce malaise vis-à-vis de Pierre Palmade. Eric, un autre habitant du quartier, adopte une posture plus apaisée. "Moi, ça ne me gêne pas qu’il soit sorti", dit-il calmement. Il fait partie de ceux qui considèrent que la justice a fait son travail et qu’il faut désormais tourner la page.

Je pense que les juges ont considéré que c'était la meilleure solution, notamment pour qu’il se soigne et tente de se réinsérer.

Pour lui, la priorité est ailleurs : dans la reconstruction de l’homme, plus que dans le rappel à la peine. Quant à la sécurité dans le quartier, Eric se montre rassurant : "Je ne pense pas que ce soit quelqu’un de si dangereux que ça". Son regard pose les bases d’un voisinage tolérant.
Cette bienveillance, bien que minoritaire dans l’espace public, offre un contrepoint essentiel au climat ambiant. Elle rappelle que derrière la figure médiatique, il reste un homme malade, sous contrôle judiciaire strict, dont chaque déplacement est compté. Trois jours par semaine, Pierre Palmade a l’autorisation de quitter son domicile pour raisons médicales. Les week-ends, des permissions lui permettent de retrouver un semblant de normalité. Un équilibre précaire, qui repose à la fois sur la rigueur des mesures imposées et la patience du voisinage. Pour certains, c’est une transition logique. Pour d’autres, une épreuve de plus à supporter.
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