
Pape Léon XIV : "Nous avons de l'espoir !" Les dirigeants du monde saluent une ère d'espoir et de défis

L'annonce résonne à travers le globe : le cardinal américain Robert Francis Prevost devient le nouveau pape, Léon XIV. Cette élection historique, survenue après un conclave d'une rapidité et d'une confidentialité notables, marque un tournant pour l'Église catholique. Un vent de nouveauté souffle désormais sur la place Saint-Pierre, avec l'arrivée du premier souverain pontife issu des États-Unis. Les fidèles et les observateurs internationaux retiennent leur souffle, scrutant les premiers gestes et paroles de ce nouveau guide spirituel. Son premier discours, prononcé avec solennité depuis le balcon de la chapelle Sixtine, appelle à "construire des ponts". Le nouveau pontife promet également avec force que "le mal ne gagnera pas", esquissant ainsi les premières lignes d'un pontificat attendu.
Les chefs d'État saluent l'avènement du pape Léon XIV
Les chancelleries du monde entier ont rapidement réagi à cette élection significative. Le président français Emmanuel Macron adresse "un message fraternel au nouveau pape", souhaitant que son pontificat soit "porteur de paix et d'espérance". De Bruxelles, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, espère un pontificat "guidé par la sagesse et la force". Au Canada, le Premier ministre Mark Carney exprime ses "meilleurs vœux", soulignant les "profonds défis à l'échelle mondiale". Pour sa part, le Premier ministre hongrois Viktor Orban s'exclame avec enthousiasme : "Nous avons un pape ! Nous avons de l'espoir !" En outre, l'Argentin Javier Milei félicite le pape Léon XIV, souhaitant que sa voix "résonne avec force pour la défense de la vie". Des messages d'espoir affluent également d'Afrique du Sud. Le président Cyril Ramaphosa, lui, estime que "l'appel à la paix du nouveau pape résonne avec la majeure partie de l'humanité".
La ferveur populaire et les voix religieuses unies
L'onde de cette élection dépasse largement les cercles diplomatiques. Aux États-Unis, l'annonce de l'élection d'un compatriote suscite un mélange de "joie profonde" et de "surprise exaltée" parmi les fidèles. L'ancien président Barack Obama, originaire de Chicago comme le nouveau pape, adresse ses "félicitations chaleureuses". En France, par exemple, la Conférence des évêques estime que le choix du nom Léon XIV constitue "une belle promesse". Bien plus, Mgr Jacolin, évêque de Luçon, voit en lui un "pape missionnaire et artisan de paix", rappelant l'héritage des papes Léon Iᵉʳ et Léon XIII. De son côté, le président palestinien Mahmoud Abbas espère que le nouveau souverain pontife poursuivra les "efforts de paix de son prédécesseur". Ces réactions, variées et venues de tous horizons, témoignent de l'attention particulière portée à ce nouveau chapitre pour l'Église.
Un nouveau pape face aux défis d'un monde en mutation
L'arrivée d'un pape américain, Léon XIV, est en soi un événement lourd de symboles et d'interrogations. En effet, son premier message, insistant sur la nécessité de "construire des ponts", semble indiquer une volonté de dialogue et d'ouverture. De même, ce choix de nom, Léon, évoque des figures pontificales ayant marqué leur temps par leur doctrine et leur engagement face aux tumultes du monde. Par ailleurs, le nouveau souverain pontife hérite d'une Église confrontée à de multiples défis internes et à un contexte international complexe. De plus, sa nationalité américaine pourrait influencer sa perception des équilibres géopolitiques et des questions sociétales globales. Le monde observe donc avec attention les premières orientations de ce pontificat qui s'ouvre sous le signe du changement et de l'espérance, incarné par un homme venu d'outre-Atlantique.
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