Pape Léon XIV : à peine élu et déjà rattrapé par le dossier brûlant des abus sexuels dans l’Église

Dans la soirée de ce jeudi 8 mai, le cardinal américain Robert Francis Prevost est officiellement devenu le nouveau pape. Celui-ci portera le nom de Léon XIV. Cette élection historique marque un tournant pour l'Église catholique. Sans surprise, les chancelleries du monde entier ont réagi à la nouvelle, saluant une ère d'espoir et surtout de défis… Car le pape Léon XIV est déjà mêlé à une polémique qui fait couler de l'encre. Ce, en raison de plusieurs affaires d’abus sexuels commis par des membres du clergé où il a longtemps été exercé.

Pape Léon XIV mêlé à plusieurs affaires d’abus sexuels

Comme rapporté par Capital, le Pape Léon XIV est pointé du doigt pour sa gestion d’une affaire d’abus sexuel pendant son mandat de provincial à Chicago entre 1999 et 2001. En effet, un prêtre, jugé coupable pour "abus sexuel sur mineurs", avait été autorisé à résider dans un prieuré augustinien situé près d’une école primaire.

Plus encore, le mis en cause aurait poursuivi ses activités sacerdotales jusqu’à sa révocation ultérieure, suivie de sa laïcisation en 2012. Une situation que Robert Francis Prevost n’aurait en aucun cas approuvée, expliquent nos confrères. Celui qui est désormais Pape Léon XIV serait donc innocent à en croire les témoignages de certains de ses partisans.

Pape Léon XIV aurait personnellement soutenu les victimes

Quelques années plus tard, alors qu'il exerçait dans un autre diocèse andin, proche de Chulucanas, sa gestion concernant des rumeurs d’abus ont une fois encore, fait l'objet de longs débats. Cette affaire concerne en effet deux prêtres, accusés d'agression sexuelle sur trois jeunes filles. Selon les témoignages relevés, Robert Francis Prevost aurait dissimulé le prêtre impliqué.

Toujours d'après les plaignants, il n’aurait mené aucune enquête concrète sur les allégations portées à l’encontre du mis en cause. Une version des faits réfutée par le diocèse. Léon XIV assure en effet avoir suivi les procédures légales. Selon nos confrères du Capital, il aurait "ouvert une enquête canonique après avoir reçu personnellement les victimes". L'homme d'élglise aurait même suivi l’affaire de près après son arrivée à Rome.

Les chancelleries du monde saluent l'avènement du pape

Cette affaire qui ressurgit quelques heures après son élection ne devrait pas entacher son pontificat. Comme indiqué dans nos premières lignes, chefs d'États et hommes du gouvernement à travers le monde, ont réagi favorablement à sa prise de fonction. Emmanuel Macron, lui a d'ailleurs adressé "un message fraternel", souhaitant que son pontificat soit "porteur de paix et d'espérance". Mark Carney, premier ministre Canadien, a quant à lui, exprimé ses "meilleurs vœux". L'homme politique a surtout fait mention des "profonds défis à l'échelle mondiale". De son côté, Viktor Orban, Premier ministre hongrois, n'a pas caché son enthousiasme. "Nous avons un pape ! Nous avons de l'espoir !", s'est-il exprimé.