"On l’a vraiment fait" : après avoir tourné avec elle, Léa Seydoux déballe tout sur sa relation intime avec Adèle Exarchopoulos

En 2013, La Vie d'Adèle bouleverse la vie des cinéphiles français. Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux mettent sur le grand écran toute la féminité et la sensualité des relations lesbiennes. Et en effet, certaines scènes ont choqué à l'époque.

Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux se confient sur le tournage de La Vie d'Adèle

Pourtant, les images les plus osées, de nombreux effets spéciaux avaient été utilisés. En effet, les deux actrices n’ont pas eu de relations intimes véritables. "Quand on meurt dans un film, on ne meurt pas dans la vie. Donc, on n’a pas couché ensemble", lançait Adèle Exarchopoulos. Pourtant, certains gestes ont été réalisés par les deux actrices : "Comme on a commencé direct par les scènes de cul, ça a très vite brisé la glace entre nous", continue-t-elle. Léa Seydoux confirmait les propos de sa partenaire :"Je te mettais des claques sur les fesses pendant des heures et des heures. On avait tellement hâte de terminer ces scènes qu’on donnait tout". Pourtant, malgré ces déclarations, Léa Seydoux n'avait pas hésité à enflammer les médias avec une toute petite phrase : "Ce que vous voyez à l’écran, on l’a vraiment fait, c’est sûr".

Des scènes osées et des conditions de tournage difficiles

Si les deux actrices paraissent libres sur le tournage, les conditions pour incarner ces personnages ont bien été difficiles : "Abdellatif (le réalisateur, ndlr.), il a une méthode particulière, parce qu'il fait une scène sur plusieurs jours. Faire dix prises, c'est dur, mais tourner 100 prises un jour, refaire la même scène le lendemain... C'était obsessionnel, mais quand même dans le jeu il offrait paradoxalement une grande liberté". D'ailleurs, Adèle Exarchopoulos est très dure envers le cinéaste : "Je n’ai plus spécialement des liens avec lui, il vit désormais en Tunisie. Aux César, je l’ai remercié, et il sait qu’il y a plein de choses qui ne sont qu’entre lui et moi derrière ce merci. Le tournage de ‘La vie d’Adèle’ a été douloureux, ça, je ne pourrai jamais le nier" avait-elle confié à Paris Match.

"On n'avait pas le droit de rentrer chez nous"

Au sujet des conditions de tournage, elle confiait : "Je sais qu’il y avait une forme de soumission, mais pas d’emprise. Même si j’ai senti plein de tentatives… Par exemple, on n’avait pas le droit de rentrer chez nous. Mais je m’en foutais, je prenais le dernier train puis le premier le lendemain. J’avais compris qu’il ne fallait pas lui demander de permission, qu’il fallait que je m’affranchisse. Et puis, pourquoi décevoir tout le monde alors que j’étais juste rentrée voir mon père ?" a-t-elle dit.