Nouveau rebondissement dans l’affaire Koba LaD : la passagère arrière dépose plainte pour menaces

Rien ne semble vouloir s’arranger pour Koba LaD. Le rappeur, de son vrai nom Marcel Loutarila, a déjà été condamné à six ans de prison ferme pour un accident de la route survenu en septembre 2024. Mais l’affaire, déjà lourde sur le plan judiciaire et médiatique, prend aujourd’hui une tournure encore plus inquiétante. Ce vendredi 4 juillet, Le Parisien révèle que Tessa (prénom modifié), l’assistante qui se trouvait à l’arrière du véhicule au moment du drame, a déposé plainte pour menaces et intimidations.

Un accident tragique… et des versions qui évoluent

Petit rappel des faits : en septembre dernier, sur l’A86, la Mercedes conduite par Koba LaD percute violemment un camion à l’arrêt sur une bretelle de sortie d’une station essence. Le choc est d’une rare violence. À bord : William D., styliste bien connu du milieu du rap français, décède sur le coup. Le rappeur s’en sort, tout comme Tessa, assise à l’arrière, mais avec 120 jours d’ITT et un lourd traumatisme psychologique. Des tests révèlent alors la présence de cannabis dans le sang du conducteur.

Face au tribunal, Koba LaD reconnaît sa responsabilité mais maintient avoir subi une queue de poisson sur l’autoroute. Selon lui, cette manœuvre aurait provoqué une perte de contrôle. Il exprime ses « excuses les plus sincères » à la famille du défunt, et se dit prêt à « payer pour [son] erreur ». La justice le prend au mot : le verdict tombe comme un couperet. En plus de la peine de prison, son permis est annulé et il ne pourra pas le repasser avant dix ans.

Affaire Koba LaD : pressions, menaces, revirements

L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais une nouvelle page s’écrit. Selon les informations de Tessa, relayées par Le Parisien, l’entourage du rappeur aurait tenté de l’intimider. La jeune femme de 25 ans affirme avoir subi des pressions, des menaces directes et une forme de cyberharcèlement, dans les jours qui ont suivi le procès. Et elle n’est pas la seule : sa sœur, qui s’était constituée partie civile le 25 juin, a elle aussi porté plainte. Ce qui dérange dans ce dossier, ce sont aussi les changements de discours. Tessa avait d’abord soutenu la version de l’accident à 90 km/h à cause d’une crevaison. Une version qu’elle dit aujourd’hui avoir été « soufflée » par Wejdene elle-même, compagne du rappeur.

« J’étais vulnérable. Donc la manipulation, c’est facile », a-t-elle confié à la barre. Deux mois après l’accident, elle revient sur ses déclarations. Selon elle, Koba LaD roulait à plus de 200 km/h et multipliait les manœuvres dangereuses. Un revirement capital, désormais compliqué à ignorer. Ses avocats, de leur côté, contestent fermement ces nouvelles accusations. Contactés par Le Parisien, ils n’ont pas souhaité faire de commentaire. Mais dans les coulisses, une chose est sûre : cette affaire est loin d’être terminée… et les rebondissements ne font peut-être que commencer.