Mort du petit Émile : pourquoi les policiers n’ont posé que très peu de questions à sa grand-mère Anne Vedovini quand elle a signalé sa disparition

La tragique disparition du petit Émile a bouleversé la France. Près d’un an après les faits, un podcast lève le voile sur certains choix policiers, notamment sur le rôle qu’a joué sa grand-mère au début de l’affaire.

Le 8 juillet 2023, le petit Émile, âgé de deux ans et demi, disparaissait alors qu'il jouait dans le jardin de ses grands-parents au Haut-Vernet, un hameau des Alpes-de-Haute-Provence. Malgré des recherches intensives, ce n'est que neuf mois plus tard, en mars 2024, qu'une randonneuse découvrait ses ossements à proximité du lieu de sa disparition. Les analyses ont révélé des éléments troublants, notamment des traces d'ADN étranger sur le crâne de l'enfant, sans pour autant permettre d'identifier un suspect.

En mars 2025, l'enquête a connu un tournant avec la mise en garde à vue des grands-parents maternels d'Émile, Anne et Philippe Vedovini, ainsi que de deux de leurs enfants majeurs. Ces gardes à vue, prolongées de 24 heures, ont été motivées par des soupçons d'homicide volontaire et de recel de cadavre. Les interrogatoires se sont concentrés sur le profil du grand-père, mais aucun élément décisif n'a été révélé à ce stade.

Affaire Emile : un podcast dévoile les coulisses (...)