Marion Maréchal prête à accepter les Musulmans en France : "Seulement s'ils..."
Marion Maréchal est une personnalité associée à l'extrême-droite. Ayant grandi dans le clan de sa tante Marine et son grand-père feu-Jean-Marie Le Pen, elle a très vite adhéré à leurs idées. Bien que les siennes diffèrent en quelques points de ceux de la tête de phare du Rassemblement national. Elle est parfois considérée comme plus extrême que la sœur de Marie-Caroline et marraine politique de Jordan Bardella. Elle s'est d'ailleurs associée très vite à Eric Zemmour et son parti Reconquête, avant de lui tourner le dos.
Marion Maréchal, pas si islamophobe que ça ?
Présentement, Marion Maréchal a été mise en examen. Ce, après des propos virulents contre une association musulmane à Valence. Elle sera jugée par le tribunal correctionnel de la région et risque jusqu'à 12 000 euros d'amende. L'avocat de l'association dit que cette mise en examen aura "des répercussions importantes sur la manière dont on peut traiter publiquement des personnes de 'frères musulmans' et d'avoir des liens avec des terroristes". Ce sont en effet les déclarations qu'on lui prête. Pourtant, la nièce de celle qui dansait sur de la musique "black" a déjà tenu des discours plus nuancés.
Des propos sur l'Islam à deux lectures
Lors d'un meeting en 2015 dans la région PACA, Marion Maréchal avait eu des propos sans équivoque. Des propos sur le sujet de l'Islam en France. Des propos qu'elle défend encore aujourd'hui. Elle estime ainsi que "si des Français peuvent être de confession musulmane, c'est à la condition seulement de se plier aux mœurs [hérités de l'histoire de la France]". Un patriotisme que la trentenaire a toujours défendu, s'opposant à l'immigration de masse, à la perte du patrimoine et de l'histoire française et au dit "grand remplacement" et à la "créolisation" avancées par d'autres figures de droite tels qu'Eric Zemmour.
Marion Maréchal estime que les Musulmans peuvent être Français "sous condition"
Marion Maréchal disait en 2015, époque où le FN n'était pas le RN : "Qui n'a pas vibré au sacre de Reims et à la fête de la Fédération n'est pas vraiment français". Selon elle, Reims est une cathédrale forte et le symbole de l'alliance entre royauté et Église. "Chez nous, on ne vit pas en djellaba. On ne vit pas en voile intégral et on n'impose pas des mosquées cathédrales", clamait-elle. "Je veux retrouver notre France, celle de Louis XIV, de Napoléon, et celle, si le ministère de l'Intérieur me l'autorise, de Charles Martel".
Un discours "anti-woke, islamistes et punks à chien"
Ce n'est pas la seule déclaration choc que Marion Maréchal a pu tenir. Lors d'un meeting au Palais des Sports l'an dernier à la même période, Marion Maréchal vomissait le déclin de la civilisation, qu'elle entend défendre contre les "wokes, les technocrates, les islamistes", mais aussi les "punks à chien". Une "surenchère identitaire", comme l'a titré Marianne. "Chacun connaît notre lien, c’est un lien affectif autant que politique. C’est aussi un lien intime : je sais qui je suis et d’où je viens. […] Marine, Jordan, nous ne sommes pas ennemis", avait-elle dit pour rallier sa tante et le chef du RN.
