
Lio se confie sur la mort de Marie Trintignant suite à la diffusion du documentaire sur Netflix

Disponible sur Netflix depuis le 27 mars, la série documentaire De rockstar à tueur : le cas Cantat retrace l’histoire tragique du chanteur de Noir Désir, de son ascension fulgurante à sa chute inexorable. Ce récit bouleversant se concentre sur la nuit fatidique de juillet 2003 à Vilnius, en Lituanie, lorsque Marie Trintignant a été battue par son compagnon Bertrand Cantat. L’actrice iconique du cinéma français succombera à ses blessures quelques jours plus tard.
La mini-série documentaire revient sur la mort tragique de Marie Trintignant
La mini-série documentaire revient sur les événements marquants, de la mort de Marie Trintignant au procès de Bertrand Cantat, en passant par sa condamnation, le suicide de sa première compagne Krisztina Rady et sa tentative de retour sur scène. Elle donne avant tout la parole à ceux qui ont été proches de cette tragédie. Parmi eux : Richard Kolinka, ancien compagnon de Marie Trintignant et père de son fils Roman, des journalistes ayant couvert l’affaire dès le début, ainsi que d'anciens commissaires de justice... mais aussi Lio. La chanteuse et actrice, qui tournait dans le même film que Marie en Lituanie, a été à ses côtés dans ses derniers moments. Face à la caméra, elle se livre avec émotion, évoquant l’atmosphère lourde sur le tournage, mais aussi son propre vécu avec un homme violent.
La chanteuse Lio a participé au documentaire
Très impliquée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, Lio n’a jamais dissimulé avoir elle-même été victime de violences conjugales. Dans le documentaire, elle s’exprime sans filtre, après le témoignage tout aussi bouleversant de la journaliste Michelle Fines. Cette dernière raconte comment elle a pu fuir une relation toxique en pensant à Marie Trintignant : « Dans le premier épisode de violence que j’ai subi, on est dans un hôtel, il y a des claques. Je prends des claques, comme dans l’affaire Cantat et je m’enfuis. J’ai une espèce de flashback et je me suis dit : 'Tu vas finir comme Marie Trintignant'. [...] Marie Trintignant quelque part, elle m’a sauvée. »
Lio n’a jamais révélé l’identité de son agresseur
Des paroles qui résonnent profondément avec son propre passé marqué par la violence. L’interprète de Banana Split garde l'identité de son agresseur secrète, mais ses mots frappent fort : « Moi je ne veux pas ça pour mes filles ! Je l’ai vécu. Vous croyez que je suis debout parce que j’ai été tapée ? Non, pour moi c’est un bouffon le mec qui m’a frappée. C’est pas ça mon problème. C’est que quand je vais à la police on me dit que c’est de ma faute. ». Un cri sincère, violent mais nécessaire, qui met en lumière une réalité encore trop souvent ignorée.