
Léna Situations sans filtre sur les homos : "En tant qu'hétéro, j'aimerais qu'ils..."

Présentement, Léna Situations assiste aux dernières journées du festival de Cannes. Mais son accoutrement a quelque peu agacé une frange de la population. À commencer par Deborah Abisror-de Liem, secrétaire générale du groupe Ensemble pour la République. Mercredi 21 mai, elle a accusé Léna Mahfouf de son vrai nom "d'entrisme". C'est-à-dire, d'infiltrer la communauté musulmane pour se la mettre dans sa poche. Ce qui lui a été concrètement reproché : le fait d'avoir porté une robe blanche, ample et lâche, un peu à l'instar d'un abaya ou d'autres tenues modestes portés par les femmes musulmanes.
Léna Situations accusée de faire de l'entrisme
"L’entrisme passe d’abord par les codes vestimentaires, a écrit Deborah Abisror-de Liem sur Twitter. C’est pourquoi l’imposer à des fillettes, c’est le fondement d’infiltration de nos sociétés. Nos mères se sont battues pour que nos jupes puissent être courtes". Et de poursuivre son pamphlet sur Léna Situations ainsi : "Je parle de codes vestimentaires. De trends sur les réseaux tels que le modest fashion. Ce sont des codes afin de véhiculer toute une façon de vivre. Comme l’était l’abaya. Et le rendre à la mode, c'est exactement ce qu’ils cherchent".
"J'ai appris que j'avais rejoint les frères musulmans"
"Pendant ce Festival de Cannes, j’ai appris que selon certain, j'étais enceinte", a répondu Léna Situations, principale intéressée. Elle s'est surtout offusquée d'avoir été associée aux Frères musulmans. "Grosse pensée à toutes les femmes, car s’il y a bien une chose que je continue d’apprendre, c’est qu’on ne plaira pas à tout le monde".
Islam, féminisme, LGBTQ... Léna Situations croit en la convergence des luttes
Depuis les débuts de sa gloire, l'influenceuse en couple avec Seb La Frite n'a eu de cesse de devoir se justifier, là où elle a toujours cru en la convergence des luttes et aux combats pour les différentes minorités, qu'elles soient ethniques, religieuses ou sexuelles. N'en déplaisent aux Deborah Abisror-de Liem ou encore Christine Kelly, qui l'accuse de "jouer un peu de temps en temps le petit côté sexy, de l'autre le côté djellaba".
"Je préfère perdre des abonnés s'ils ne partagent pas mes valeurs"
Avec 1,6 million d'abonnés, Léna Situations sait pourtant qu'elle ne peut pas plaire à tout le monde. Comme lorsqu'elle défend les membres de la communauté LGBTQ+ qui la soutiennent. "Je préfère perdre 1000 abonnés à cause de cette publication plutôt qu'avoir 1000 personnes qui me suivent alors qu'on ne partage pas les mêmes valeurs fondamentales", avait-elle dit à nos confrères du magazine Têtu.
"En tant qu'hétéro, j'aimerais que mes amis homos puissent faire les mêmes choses que moi, a-t-elle soutenu. On ne peut pas laisser une communauté se battre toute seule. [...] Le combat pour l'égalité hommes-femmes, c'est du vent si les hommes ne se joignent pas à notre combat. Il faut que les hommes prennent conscience du problème", avait également déclaré Léna Situations dans ce même entretien. "Même si je ne fais pas partie de la communauté LGBTQ+, on m'a mise dans le même panier, car je fais partie des alliés", estimait-elle.
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