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Le braqueur de Kim Kardashian accuse l'État : "On m'a refusé le chômage malgré mes cotisations"

Le braqueur de Kim Kardashian accuse l'État : "On m'a refusé le chômage malgré mes cotisations"
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Du 28 avril au 23 mai 2025 se tiendra le procès des braqueurs de Kim Kardashian. Pour rappel, la nuit du 2 au 3 octobre 2016, la it girl américaine avait été prise dans un guet-apens dans son hôtel parisien. Une expérience qui l'avait laissée sans voix et qui l'avait éloignée de la Capitale. La mère de famille et femme d'affaires a donc naturellement été appelée à la barre. Pour rappel, 6 millions de dollars de bijoux ont disparu. Mais pour Kim K, le plus dur n'est pas cette perte matérielle, mais bien la peur qu'elle a ressentie au moment où elle a été séquestrée.

Le braqueur de Kim Kardashian donne sa version

Ce jour-là, Kim Kardashian devait assister aux défilés de la Fashion Week. Star richissime, elle était venue avec les commodités de sa vie de luxe. Et donc, ses bijoux, griffés Tiffany & Co pour certains. Braquée avec une arme sur la tempe, elle a par la suite été attachée et bâillonnée. Douze personnes sont interpelées dans le cadre de ce braquage rocambolesque, organisé par des hommes d'un certain âge. Dans son livre, Yunice Abbas, l'un des "papys gangsters" à l'origine de ce larcin, raconte sa version des faits. "Il y a eu 50 versions déjà racontées, de nombreuses choses dites. J'ai donc souhaité apporter ma vérité, celle que j'ai vécue", a-t-il dit à l'AFP à la sortie de son livre, J'ai séquestré Kim Kardashian.

"J'étais rangé depuis 9 ans"

Le mode opératoire a été bien rôdé, bien ficelé. Et pour cause, Yunice Abbas n'en était pas à son coup d'essai. "J'étais rangé depuis neuf ans, je n'ai pas couru après (ce braquage), on m'a proposé d'y participer à un moment où j'avais besoin d'argent pour continuer à travailler. L'idée a fait son chemin et j'ai fini par accepter", a-t-il dit, cité par nos confrères de France Info. Il ignore toutefois qui est Kim Kardashian, la victime de ce gros coup. "Je sais que c'est quelqu'un de célèbre, mais sans savoir qui. D'ailleurs, je ne la croise même pas".

Kim Kardashian braquée par des "papys gangsters"

Yunice est donc un récidiviste, qui assure qu'il aurait pu être "sauvé", si l'État ne l'avait pas délaissé. L'auteur de J'ai séquestré Kim Kardashian, paru en 2021, relance ainsi le débat autour du sort des criminels qui ont purgé leur peine. "Quand je sors de Melun [en 1988], après cinq ans et dix mois, je demande simplement à m'inscrire au chômage. J'avais cotisé toute ma vie jusque-là, mais on me l'a refusé", déplore l'ex-détenu du centre de détention de Seine-et-Marne. "Il faut alors vous débrouiller", assure-t-il. Se débrouiller signifie pour lui accepter de participer au casse du siècle.

L'État n'aurait pas aidé à leur réinsertion

"J'avais deux enfants en bas âge, les charges qui vous tombent tout de suite dessus, vous devez vous reconstruire, se justifie le braqueur de Kim Kardashian. Alors, on se tourne vers ce qu'on voit comme un moyen plus rapide de se refaire un peu, mais c'est ce que j'appelle des raccourcis qui rallongent". À la suite du braquage, Yunice Abbas passera 22 mois en prison à Fresnes, avant son contrôle judiciaire, ordonné suite à son état de santé qui s'est dégradé. "Ma crainte, c'est de retourner en prison, je n'ai plus la santé", assurait-il en 2021 pour Franceinfo Culture avec AFP.

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