Joey Starr (56 ans) surprend au sujet de sa consommation : "C’est pas mon truc", sa mise au point inattendue

Joey Starr traîne derrière lui un lourd passif judiciaire et une réputation de « bad boy ». L’ancienne star du rap français assume pourtant parfaitement cette image de lui que le temps n’a pas du tout effacé. C’est la raison pour laquelle il revendique ses choix de vie avec une franchise désarmante. Dans une interview accordée à La Tribune, l’artiste confiait : « J’ai un fils de 18 ans qui sait que je bois, que je me drogue ». Une transparence rare, presque brutale, mais fidèle à l’image de l’homme écorché vif qu’il s’est toujours donné.

Joey Starr mesure les effets des drogues sur sa santé

S’il avoue « aimer l’ivresse », Joey Starr commence toutefois à mesurer les effets du temps sur son corps. La prise de conscience est là, même si elle ne rime pas avec abstinence. « J’ai de la chance aujourd’hui de ne pas avoir de problèmes de santé » affirme-t-il ainsi, tout en admettant que son corps lui envoie parfois des signaux d’alarme. Il tente donc désormais d’équilibrer ses excès par une activité physique régulière : vélo dans Paris, rameur les jours de pluie, ceinture électrique pour stimuler les muscles. Des gestes modestes, mais révélateurs d’une volonté de ne pas totalement sombrer.

L’un des épisodes les plus sombres de la vie du rappeur

Sa descente dans les enfers du crack reste en tout cas l’un des épisodes les plus sombres de la vie de Joey Starr. Il raconte en effet sans fard avoir frôlé la mort : « J’ai failli me tuer en foutant le feu au lit, avec une pipe qui brûle le sommier ». Lucide sur ses limites, il reconnaît être un « très mauvais toxicomane », trop impatient pour les rituels lents des drogues dures comme l’héroïne : « Quand il fallait cuisiner ce truc, j’en foutais partout. Pour moi, il faut que ça aille vite. Je n’aurais jamais pu me piquer avec de l’héro : tout le cérémonial, c’est pas mon truc ! ».

Une démarche sincère

Joey Starr semble aujourd’hui osciller entre sa soif d’excès et un désir de modération imposé par l’âge et son rôle de père. Il ne promet toutefois pas d’arrêter, il ne cherche même pas à se racheter. Mais il avance à sa manière, toujours sur le fil, entre chaos et rédemption. Un équilibre précaire, mais peut-être plus sincère que bien des postures lisses du show-business.