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Franc Dubosc (61 ans) prêt à tourner la page ? "Je me suis un peu lassé"

Franc Dubosc (61 ans) prêt à tourner la page ? "Je me suis un peu lassé"
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Ce projet marque un tournant dans la carrière de cinéaste de Franck Dubosc. « Oui, il y a un vrai changement entre Rumba la vie et Un ours dans le Jura » confie-t-il en effet sans le moindre filtre afin de mettre en avant le changement mûrement réfléchi, né d’un besoin impérieux de se renouveler artistiquement qu’il met en avant. Dans cette fiction décalée, tout commence ainsi par un accident aussi improbable que tragique. Un ours surgit sur une route verglacée du Jura, un bûcheron tente de l’éviter et percute une voiture à l’arrêt. Résultat : deux morts, mais l’ours, lui, s’en sort. Tout bascule ensuite quand Michel, le bûcheron, découvre dans le coffre du véhicule une mallette contenant deux millions d’euros.

Franck Dubosc sans filtre sur l’influence de certaines œuvres cultes

S’ensuit une série de péripéties absurdes, tendues et parfois grinçantes. Une recette à mi-chemin entre Fargo des frères Cohen et Un plan simple de Sam Raimi. Franck Dubosc ne cache en tout cas pas l’influence de ces œuvres : « Fargo, outre la neige, ce sont également des personnages ancrés dans une vie très ordinaire. […] Moi, c’est un type qui vend des sapins. Et le gendarme… c’est un gendarme, pas un superhéros ». Un réalisme décalé, presque banal qui donne au film son ton si particulier, à la fois ancré et surréaliste.

Une intrigue centrée sur l’humour noir

Pour franchir ce cap stylistique, Franck Dubosc a donc choisi de s’entourer. Il a en effet coécrit le scénario avec Sarah Kaminsky, autrice reconnue, avec qui il a façonné une intrigue policière « drôle sans verser dans le trash ou la complaisance ». Parmi les scènes marquantes qu’il évoque, celle d’une femme percutée alors qu’elle urine derrière une voiture en dit long sur l’humour noir qui imprègne le film. Quant à son image à l’écran, l’acteur opère une mue assumée. Il faut dire qu’il a longtemps été associé à des personnages hauts en couleur comme Patrick Chirac dans Camping.

Une véritable envie de changement

Franck Dubosc affirme donc aujourd’hui son envie de nuance et de sobriété. À la question de savoir s’il s’est éloigné de ce personnage culte, il répond sans détour : « Je dirais que je l’améliore. S’il fallait le ressortir, je le ressortirais. Mais je m’en suis un peu lassé. […] J’ai vieilli, mon corps aussi. Et je nourris le rôle de cette évolution naturelle. On sent bien qu’il n’est plus le Patrick du premier film […]. On sent que le costume devient un petit peu trop serré pour moi ».

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