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Flavie Flament se confie sur la mort de son frère avec qui elle était en conflit : "On peut ne pas pardonner et être en paix"

Flavie Flament se confie sur la mort de son frère avec qui elle était en conflit : "On peut ne pas pardonner et être en paix"
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En 2016, Flavie Flament dénonçait le viol dont elle a été victime dans son ouvrage La Consolation. La révélation de cet épisode tragique de son adolescence a marqué pour la présentatrice de Télématin le point de départ d’un combat visant à faire modifier la loi sur le délai de prescription des crimes sexuels sur mineurs, afin de le faire passer de 20 à 30 ans à compter de la majorité de la victime.

Flavie Flament violée à 13 ans

Invitée en février 2024 dans Quotidien, Flavie Flament réagissait à des propos de Judith Godrèche, elle-même victime d'agressions sexuelles. L’animatrice a ainsi acquiescé quand Yann Barthès lui a demandé si on n’avait pas "glamourisé" leurs relations avec ces hommes adultes à cause de leur célébrité. "Quand j’ai eu le malheur de croiser David Hamilton, j’avais 13 ans, c’était une star. J’ai souvenance de ma mère qui m’a dit : 'On va aller dans cet endroit, il paraît qu’il y a David Hamilton qui circule'. Et moi-même, me disant je vais rencontrer quelqu’un de mondialement connu, le photographe des jeunes filles en fleur. C’est la mascarade, c’est un décorum pour un violeur en série", a-t-elle pu confier. Avant de revenir sur le suicide de l’homme : "On l’a retrouvé mort dans son appartement six semaines après la parution de La Consolation. Tout s’est éteint avec sa dernière révérence pitoyable". 

Les révélations de Flavie Flament l'ont éloignée de sa famille

Ce dimanche 6 avril, l’animatrice s’est de nouveau livrée sur ce sujet lors d’un entretien accordé à France Dimanche. Elle a notamment révélé que sa prise de parole l’avait éloignée de sa propre famille. À l'époque, Flavie Flament n’avait pas pu compter sur le soutien de sa mère et de ses frères. Profondément blessée, elle a choisi de rompre le contact avec eux.

Flavie Flament vient de perdre l'un de ses frères

Si sa douleur s’est un peu apaisée avec le temps, elle n’attend plus rien des siens. "J’ai perdu récemment un de mes frères. Mais leur pardon ne changerait rien. On peut ne pas pardonner et être en paix", a-t-elle déclaré. Avant de poursuivre : "On peut aussi considérer que ce que l’on a vécu est impardonnable de façon éternelle". Pour elle, octroyer le pardon à ses proches n’est "pas une obligation".

Flavie Flament : "Je me suis pardonné de ne pas savoir pardonner"

Pour Flavie Flament, l’essentiel n’est pas là. "Je me suis pardonné de ne pas savoir pardonner", a-t-elle ajouté. Du reste, elle a expliqué qu’elle n’aurait pas dévoilé cette histoire du vivant de son père, décédé en 2014, et de son grand-père. "Je ne l’aurais pas écrit si mon père et mon grand-père avaient été encore en vie. Pour les épargner, car ils en avaient suffisamment bavé comme ça", a-t-elle conclu.

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