
Emmanuel Macron accusé à tort dans une fake news sur de la cocaïne, l’Élysée rétablit la vérité

La visite, qui a réuni Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le chancelier allemand Friedrich Merz, puis le Premier ministre polonais Donald Tusk avait pour objectif de réclamer un cessez-le-feu immédiat de 30 jours auprès de Moscou. Un déplacement symbolique appuyé par les États-Unis et qui intervient dans un contexte de tensions persistantes, plus de trois ans après le début du conflit en Ukraine. Cette initiative a ainsi été saluée pour son audace diplomatique, mais qui a aussi été la cible d’une campagne de désinformation grossière.
Un simple détail a suffi pour plonger Emmanuel Macron au centre de la polémique
Tout est parti d’une image capturée dans le train présidentiel. On y aperçoit en effet les trois dirigeants européens en pleine discussion, dans une ambiance détendue. Un simple mouchoir en papier posé sur une table a pourtant suffi à alimenter des spéculations délirantes. Sur certains réseaux sociaux, des internautes ont même affirmé que le mouchoir dissimulait un sachet de cocaïne. De quoi insinuer une consommation de drogue au sommet de l’État.
Une tentative de manipulation
L’Élysée a rapidement réagi, indigné, dénonçant une tentative de manipulation. « Quand l’unité européenne devient gênante, la désinformation va jusqu’à faire passer un simple mouchoir en papier pour de la drogue » a ainsi écrit la présidence française dans un tweet publié dimanche soir.
Et d’ajouter : « Ces fausses nouvelles sont propagées par les ennemis de la France, tant à l’étranger qu’à l’intérieur du pays. Nous devons rester vigilants face à toute manipulation ».
La puissance de la désinformation à l’ère numérique
Avec une pointe d’ironie, le compte officiel de l’Élysée a ensuite conclu : « Ceci est un mouchoir pour nettoyer ton nez » avant de rappeler l’enjeu réel de ce déplacement : « Ceci est l’unité européenne pour apporter la paix ». Ce malheureux épisode au centre duquel Emmanuel Macron a été propulsé souligne en tout cas une fois encore la puissance de la désinformation à l’ère numérique. Cette dernière est en effet capable de détourner en quelques heures une image banale en un prétexte à scandale. Une affaire qui, bien que ridicule, montre l’importance de la vigilance face aux fake news.