
Élie Semoun : lors du Sidaction, il rend hommage à son frère décédé du SIDA

Depuis 1994, Le Sidaction constitue l’une des initiatives les plus importantes en France dans la lutte contre le VIH/Sida. Menée par l’association éponyme, cette campagne vise à sensibiliser le public, soutenir la recherche et apporter un soutien aux personnes vivant avec le virus. Pendant trois jours, médias, artistes et citoyens se mobilisent pour récolter des fonds. Aussi les chaînes de télévision et les radios proposent une programmation spéciale dédié à cet évènement caritatif. Car, malgré les progrès scientifiques réalisés, le VIH demeure un enjeu de santé publique. En France, environ 5 000 personnes apprennent chaque année leur séropositivité. Et si aujourd’hui on peut vivre avec, la thérapie reste lourde à supporter et la stigmatisation des personnes malades est encore très forte. Comme le rappel l’humoriste Élie Semoun.
Élie Semoun rend hommage à son frère, décédé du SIDA à l’âge de 37 ans
Le Sidaction souligne l'importance du dépistage, de la prévention et, surtout, de la solidarité. En 30 ans, des millions d'euros ont été récoltés, permettant des avancées significatives dans les traitements et l'amélioration de la qualité de vie des malades. À l'occasion du premier jour du Sidaction 2025, ce vendredi 21 mars, et qui se poursuivra jusqu'au dimanche 23 mars, Élie Semoun a souhaité rendre hommage à son frère Laurent, décédé du sida en 2002 à l'âge de 37 ans. Dans une story Instagram publiée ce vendredi, l'humoriste a partagé un message simple mais émouvant.
« Si son exemple peut servir à celles et ceux qui pensent que cette maladie n’existe ou ne tue plus », écrit Élie Semoun
« En ce jour de lutte contre le Sida, je pense à mon frère Laurent, qui en est mort, » a-t-il commencé par écrire. Avec cet hommage, à la fois intime et sincère, Élie Semoun a tenu de rappeler que le virus n’a pas disparu et continue malheureusement de faire des victimes. « Si son 'exemple' peut servir à celles et ceux qui pensent que cette maladie n’existe ou ne tue plus, c’est une erreur, » a-t-il ajouté, insistant sur l’importance de la prévention et de la mémoire. Déjà dans son autobiographie Je grandirai plus tard, parue en 2013, l’humoriste y racontait avec émotion la perte de son frère cadet.
Élie Semoun décrit son frère comme « un mec si brillant, si beau »
Dans son livre, Élie Semoun écrit alors à propos de son frère : « Vu sa finesse, son intelligence, sa culture, j’avais l’impression d’être un imposteur. Il bossait au rayon livres de la Fnac, je me disais : 'Qu’est-ce qu’il fout là ?' Un mec si brillant, si beau. ». L’humoriste se souvient du jour où son frère leur a annoncé sa maladie. Il raconte : « Le jour où il nous a réunis chez lui, je me suis encore accroché à l’humour comme à une bouée. 'Voilà, ce que je vais vous annoncer n’est pas très gai...' – Ah, c’est marrant pas très gai pour un gay !’ Mais j’ai fondu en larmes juste après. ». Élie Semoun ajoute : « Il ne savait pas seulement écrire, il savait écouter aussi, sûrement plus que je ne l’ai jamais fait. ».