
Cyril Hanouna "humiliant" avec Loana : ce nouveau camouflet reçu par l’animateur avant sa rentrée très attendue

Le Conseil d’État confirme une sanction majeure à l’encontre de C8, un an après l’interview controversée de Loana par Cyril Hanouna sur TPMP.
Jeudi 17 avril 2025, une décision capitale est tombée pour Cyril Hanouna, bientôt sur M6, et son émission-phare Touche pas à mon poste, dont l'avenir des chroniqueurs reste incertain. Malgré l’arrêt définitif de la chaîne C8 en février, le Conseil d’État vient d’entériner une mise en demeure particulièrement lourde de sens, concernant un épisode qui avait suscité une vive indignation.
L’affaire remonte à février 2024, lorsque Loana, ancienne star de Loft Story, était venue témoigner sur TPMP d’une agression sexuelle présumée. Un moment de télévision qualifié d’"humiliant" par de nombreux observateurs, en raison du traitement infligé à l’invitée, alors visiblement en détresse. La séquence a suscité un tollé médiatique et vient aujourd’hui de recevoir une confirmation juridique majeure.
Une sanction posthume pour une chaîne déjà éteinte
La chaîne C8 n’émet plus depuis le 28 février 2025, tout comme sa consœur NRJ12. Pourtant, l’écho de ses polémiques résonne toujours. La décision rendue par le Conseil d’État ne laisse place à aucune ambiguïté : la mise en demeure prononcée par l’Arcom à l’encontre de la chaîne est bel et bien justifiée. Le 5 février 2024, Loana intervenait en plateau pour évoquer le viol qu’elle aurait subi quelques mois plus tôt, en septembre 2023. Visiblement éprouvée, la jeune femme peinait à s’exprimer. Ni Cyril Hanouna ni ses chroniqueurs ne sont intervenus pour alléger la situation ou lui témoigner un quelconque soutien.
Selon le rapport relayé par Staellifacts et publié sur Puremedias, le Conseil d’État a validé la décision de l’Arcom, estimant que la chaîne avait gravement manqué à son devoir de respect de la dignité humaine. L’organisme de régulation avait dénoncé un manque de retenue dans la diffusion d’images susceptibles d’humilier l’invitée, ainsi qu’une complaisance inacceptable dans la manière d’évoquer sa souffrance. Le Conseil a ainsi rappelé que le droit à la dignité est une obligation inaliénable des médias, y compris en matière de divertissement.
https://twitter.com/75secondes/status/1770201044024250733?s=12
Les arguments de Cyril Hanouna rejetés par la justice
Face à cette mise en demeure, C8 avait rapidement déposé un recours en espérant faire annuler la décision. Les représentants de la chaîne avaient tenté de se justifier en expliquant que Loana avait elle-même accepté la diffusion de certaines images, et qu’elle avait déjà partagé son histoire dans d’autres médias. Pourtant, ces arguments n’ont pas convaincu les magistrats. Dans leur décision, les juges ont insisté sur le caractère oppressant de la séquence.
La séquence se caractérise dans son ensemble […] par un enchaînement pressant de questions insistantes et extrêmement intimes posées à l’invitée sur les circonstances particulièrement traumatiques de son agression, alors même qu’elle présentait des difficultés d'élocution marquées traduisant sa vulnérabilité.
Ce jugement ne se limite pas à la diffusion d’images ou au contenu des questions posées. Il pointe également du doigt l’attitude des chroniqueurs et du présentateur. Le Conseil d’État a retenu l’absence totale de réaction face aux troubles visibles de Loana : "L’amusement et le scepticisme suscités parmi les chroniqueurs de l'émission par les troubles d'élocution de l’invitée n’ont fait l’objet d'aucun recadrage ferme et aucune mesure n’a été prise par l’animateur pour permettre à l’invitée de se ressaisir." Une séquence jugée d’une rare violence symbolique, dans un contexte où la parole des victimes reste fragile et mise à mal par le traitement médiatique.
https://twitter.com/75secondes/status/1770201574616269115?s=12
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