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Christophe Beaugrand "en colère" contre ces "gens qui volontairement vont agiter des arguments" pour salir sa famille

Christophe Beaugrand "en colère" contre ces "gens qui volontairement vont agiter des arguments" pour salir sa famille
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La gestation pour autrui (GPA) cristallise les passions en France, opposant défenseurs des droits LGBT+ et conservateurs. Récemment, la naissance des jumeaux de Simon Porte Jacquemus a relancé ce débat sociétal inflammable. Dans ce contexte, Christophe Beaugrand, animateur et père d’un enfant né par GPA en 2019, subit une vague de critiques violentes. Ces attaques, mêlant arguments fallacieux et homophobie, l’ont poussé à monter au créneau. Son combat révèle les tensions persistantes autour de la parentalité homosexuelle et l’instrumentalisation politique des parcours familiaux. Voici son témoignage poignant.

"Je ressens de la colère"

Christophe Beaugrand a livré une prise de parole poignante dans le podcast Dans le rétro (France Bleu) le 28 mai 2025. Face à Déborah Grunwald, le père de Valentin, 5 ans, a dénoncé les remarques homophobes le ciblant depuis sa GPA aux États-Unis. Accusé d’avoir "utilisé une femme dans la misère", il a rectifié : la mère porteuse Whitney, loin du "profil d’une pauvre dame obligée de porter des enfants pour gagner sa croûte", a agi librement dans un cadre éthique et juridique strict. "Je ressens de la colère, oui, quand je vois des gens qui volontairement vont agiter des arguments qu’ils savent faux pour salir nos familles", a-t-il affirmé, évoquant des "éléments de langage" issus des anciens réseaux de la Manif pour tous. Son émotion se mue en colère face à ces critiques récurrentes, qui ignorent délibérément la réalité des procédures encadrées et le bien-être des enfants concernés.

L’illégitimité démentie par Christophe Beaugrand

La GPA a ressurgi dans le débat public en avril 2024 après la naissance des jumeaux de Simon Porte Jacquemus. En effet, Marion Maréchal avait provoqué un tollé en tweetant "Où est la maman ?", suivie par Jean-Philippe Tanguy (RN), qualifiant la GPA de "doigt d’honneur" à la loi française. Néanmoins, Christophe Beaugrand a répliqué dans C dans l’air (France 5), démontant ces arguments. "Il n’est absolument pas illégal d’y recourir dans un pays où c’est encadré", a-t-il rappelé, citant la circulaire Taubira (2013) facilitant la transcription à l’état civil. Il a aussi fermement rejeté l’étiquette de "délinquant" ou d’"acheteur d’enfant", soulignant que son fils Valentin possède un acte de naissance français. "Que des politiques salissent nos familles pour leur publicité, ça me débecte", a-t-il lancé, appelant à cesser les "fake news" tout en respectant les oppositions philosophiques légitimes.

Résilience face à l’ignominie

En juin 2024, sur RTL, Christophe Beaugrand a détaillé l’impact des attaques après son soutien à Jacquemus. "Je suis redevenu une cible : on me traite de monstre, d’esclavagiste, voire de pédophile", a-t-il confié dans On refait la télé. Ces insultes, loin de le "silencier", ont plutôt renforcé sa détermination à défendre les familles homoparentales. Il dénonce de ce fait une homophobie sous-jacente : si 60% des GPA concernent des couples hétérosexuels, seuls les pères gays sont systématiquement épinglés. Pire, lors du meurtre de la petite Louise en Essonne (2025), des internautes lui ont écrit : "Si son gamin se fait tuer, il peut en acheter un autre". Pour Beaugrand, répondre à ces calomnies est devenu un impératif moral : "Rendre leur honneur" aux parents LGBT+ et exiger le respect pour leurs enfants.

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