
Christian Clavier dans le viseur du fisc : sa luxueuse villa corse à 8,5 millions d’euros en cause

Christian Clavier est une véritable icône de la comédie française. Après des débuts au sein de la célèbre troupe du Splendid aux côtés de Gérard Jugnot ou encore Michel Blanc. D’ailleurs, avec ce dernier, il a créé des pièces de théâtre, mais aussi des films cultes comme Les Bronzés ou Le Père Noël est une ordure. Au fil des années, Christian Clavier n’a cessé de surprendre son public avec des rôles décalés qui ont fait sa popularité. Enchaînant les succès, le comédien est rapidement devenu une énorme star au point d’avoir les moyens de s'offrir une somptueuse villa dans la région de Porto-Vecchio. Un endroit où l’acteur pouvait aller se ressourcer en toute tranquillité. Du moins, c’est ce qu’il croyait.
L’acteur face à des nationalistes
Alors que Christian Clavier se la coulait douce dans sa villa en Corse, il a fait face à des événements inattendus. En effet, l’acteur qui a donné son avis sur un célèbre comédien a vu des nationalistes débarqués dans son jardin en 2008. De quoi laisser le comédien dans l’incompréhension la plus totale. Mais alors qu’il pensait que c’était derrière lui, la septuagénaire a reçu une lettre de menace. Pour sa sécurité, le domicile de Christian Clavier avait été mis sous surveillance. Toutefois, l’acteur de Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? ne s’est pas juste contenté d’attendre. En effet, il est passé à l’action. C’est ainsi que dix nationalistes corses ont été condamnés à 500 euros d’amende en novembre de la même année. Et ce, pour avoir occupé le jardin de la villa du comédien. Le parquet avait également requis une amende de 2 000 euros pour les militants qui encouraient d’ailleurs un an de prison et 15 000 euros d’amende pour “violation de domicile”.
Le comédien vend sa somptueuse villa pour 8,5 millions d’euros
Après une telle agitation, Christian Clavier ne se sentait plus à l’aise dans cette villa en Corse. Du coup, l’acteur a décidé de mettre sa résidence en vente. C’est alors que celui qui a été accusé de racisme avait confié sa villa à une agence immobilière du golf. Et même si le prix de départ était inconnu, certaines estimations ont révélé que le domicile valait aux alentours de 10 millions d’euros. D’ailleurs, sur cette offre qui avait été relayée par Europe 1, on pouvait voir que la villa était décrite comme un “bien exceptionnel”. Mais aussi qu’il s’agissait d’une villa avec “100 m2 carré habitables, les pieds dans l'eau, vue mer”.
Une offre qui a séduit l'acheteur qui l’a eu pour 8,5 millions d’euros. Une belle somme qui avait permis à Christian Clavier de faire une plus-value de 4,1 millions d’euros comme l’avait révélé L’informé. Suite à cette belle vente, Christian Clavier devait s’acquitter de l’impôt sur les plus-values des résidences secondaires. Ce qui représentait environ 1,3 million d’euros d’après les calculs de L’informé. Mais l’acteur devait aussi s'acquitter de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus à laquelle il était assujetti. Ce qui avait marqué le début des problèmes.
Christian Clavier en conflit avec le fisc français après la vente de sa villa
Les revendications du fisc français étaient incompréhensibles pour Christian Clavier. En effet, pour l’acteur, il ne devait rien du tout comme impôt sur les plus-values. La raison ? L’acteur était un résident britannique au moment de la vente. En plus, il possédait les pleins droits sur sa villa. Des arguments que Bercy n’avait pas tardé à mettre en pièces. D’abord, Bercy a fait comprendre au comédien qu’il avait vendu son appartement parisien du boulevard Raspail. Et ce, afin d’acheter une maison à Londres en 2012. Mais aussi que l’acteur avait décidé de “transporter les deux tiers de ses biens vers un autre appartement... parisien, loué par sa société britannique Farce Ltd”, détaillait L’informé. Par la suite, Bercy avait dévoilé de nombreuses factures qui prouvaient que Christian Clavier passait énormément de temps dans son appartement parisien ou en Corse. De quoi montrer que le comédien ne vivait pas à Londres. Sans oublier que Bercy avait découvert que ce dernier avait déjà loué sa villa. Mais après un feuilleton interminable, le Conseil d'Etat avait donné raison à Christian Clavier.
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