
"Ce mec est timbré" : une femme qui accuse Jean Imbert livre des détails glaçants

Le 23 avril dernier, le chef étoilé Jean Imbert se voit être accusé par quatre femmes, toutes ses anciennes compagnes, de violences psychologiques et physiques. Leurs témoignages sont alors publiés par nos confrères du magazine ELLE.
Jean Imbert : quatre femmes dénoncent son comportement violent
Ce dimanche 4 mai 2025, une enquête du Parisien revient de manière détaillée sur les accusations de ces femmes, qui sont niées par le principal intéressé. Parmi les plaignantes, il y a la comédienne Lila Salet qui a partagé la vie de Jean Imbert, il y a plus de dix ans. Elle revient alors sur cette relation houleuse : "Je l’aimais mais il me faisait peur.". Elle précise avoir saisi la justice lorsque Jean Imbert défonce la porte de son appartement lors d'une séparation : "J'ai déposé plainte pour violences. Il m'a retournée le cerveau en usant de tout le spectre de la manipulation pour que je retire ma plainte. J'avais 20 ans, je manquais de maturité à cette époque", se souvient-elle.
"Il me mordait spécifiquement avant de partir à l'étranger"
Pour Lila Salet, le chef cuisinier, une personne dangereuse : "Ce mec est un timbré. Il est d’une violence froide. Avec lui, tout est démesuré : il te donne tout, puis il te vide". Dans les colonnes du Parisien, une autre femme, Kelly Santos, revient sur l'emprise supposée de Jean Imbert : "Il me disait que mon rouge à lèvres rouge était un truc de p*te, que mes ongles étaient trop longs, mes jeans trop serrés. (...) Il me mordait spécifiquement avant de partir à l’étranger. (...) Il a écrit sur mes murs, dans mes sacs...". La jeune femme doit alors répondre à chacun des appels de son compagnon, sous peine de représailles.
L'analyse d'une psychiatre suite à ces témoignages
Une de ses amies comprend alors que quelque chose ne va pas : "Elle recevait une multitude d’appels. Sur une heure de restaurant, son téléphone sonnait quatre fois. Je me suis retrouvé à devoir envoyer un message à Jean pour le rassurer sur notre amitié. C’est une folie d’en arriver là pour pouvoir continuer de prendre un café à 16 heures !", confie-t-elle. Interrogée par Le Parisien, la psychiatre Geneviève Pagnard revient alors sur ces témoignages : "Les victimes disent toutes, si elles n’ont pas atterri au cimetière ou dans un fauteuil roulant, que c’est de la violence psychologique qu’elles ont le plus de mal à se remettre", explique cette spécialiste.
À lire aussi sur Nextplz: