
Anouchka Delon se confie sur la disparition de son père Alain Delon : “ Ils l’ont oublié”

Jusqu’au 13 juin prochain, une exposition spéciale est visible depuis les rues de Cannes. Inaugurée pendant la croisette par Anouchka Delon, cette exposition de photos rend hommage à son père Alain Delon, disparu l’année dernière à l'âge de 88 ans. La dernière fois que la jeune femme était présente pour le Festival de Cannes, c’était en 2019, pour tendre la Palme d’Or d’honneur à son père… Après plusieurs mois de silence suite à la disparition de l’acteur en novembre dernier, Anouchka décide aujourd’hui de se confier dans les colonnes de Gala sur les drames familiaux qu’elle subit.
Un manque d’hommage à Alain Delon ?
La jeune femme de 34 ans a eu l’idée de rendre hommage à son père via cette exposition, après le silence de l’industrie cinématographique à la suite de son décès. Elle raconte avec tristesse : “Aux Oscars, ils l’ont oublié. Aux Césars, je trouvais qu’il aurait pu y avoir quelque chose en plus. Alors on s’est dit : pourquoi ne pas le faire nous-mêmes ? En fait, vous savez, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. On a eu cette idée parce que c’est tout de même au Festival de Cannes que tout a commencé pour lui en 1957. Et c’est ici que le métier l’a honoré pour la dernière fois, en 2019.” Mais en plus du deuil, Anouchka subit également des tensions avec ses frères, Alain-Fabien et Anthony.
Anouchka Delon : “C’est un double deuil pour moi”
Selon la jeune actrice, elle a toujours été la préférée pour son père : “Je n’y étais pour rien. Au début, on ressent cette préférence comme un poids, et puis on apprend à vivre avec. Je n’ai pas choisi d’avoir ce rapport fusionnel avec lui. C’était comme ça.” Un rapport qui l’aura considérablement éloigné de ses deux frères. Depuis sa disparition, les trois enfants se livrent une véritable bataille fratricide pour mettre la main sur l’héritage de leur père : “J’ai le sentiment d’avoir perdu ma famille et pas juste un père. Ce qu’il s’est passé l’année dernière, c’est un double deuil pour moi.” Mais pour Anouchka, la paix reste toujours possible : “Je ne pense pas pouvoir parler de réconciliation parce que la plaie est toujours, chez moi en tout cas, béante. Mais c’est vrai que, même si on est divisés, on partage quand même une énorme douleur. Peu importe la relation qu’on a eue, nous sommes trois enfants qui ont perdu un père. C’est un drame qu’on porte tous les trois.” Pourtant, quand la journaliste lui demande si elle a toujours contact avec ses frères, elle répond avec peine : “Malheureusement, non.”
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