Anny Duperey clouée "pendant 15 jours à l'hôpital" après une opération de la colonne vertébrale

On ne la présente plus. Anny Duperey fait partie des actrices les emblématiques du cinéma français. En ce moment, celle qui s'oppose fermement au vaccin anti-Covid, est en pleine promotion de son livre Respire, c’est de l’iode. Dans cet ouvrage autobiographique, elle évoque son existence et celle de ses proches. Ce mardi 6 mai, Anny Duperey qui enchaîne les interviews, était l'invitée de l'émission Télématin. L'occasion pour cette dernière de présenter son univers à ses lecteurs. Et surtout, de révéler qu'elle a été sa source d'inspiration : une opération de la colonne vertébrale.

Anny Duperey évoque son problème de colonne vertébrale

Anny Duperey, aujourd'hui âgée de 77 ans, a en effet subi une opération il y a quelques mois. "Je ne cache pas mon âge, il y a des problèmes de carcasse souvent", a-t-elle révélé, ajoutant que sa colonne vertébrale était déjà bien fébrile. D'où la décision de se faire opérer les vertèbres. "On m'a cloué deux vertèbres. Ce qui fait que j'ai été pendant quinze jours sur le dos à l'hôpital", a-t-elle fait savoir dans la foulée. Alitée et sans occupation, l'actrice a alors eu l'idée d'écrire son livre. À ce propos, Anny Duperey a expliqué : "On s'ennuie fort quand on est sur le dos pendant quinze jours à l'hôpital. Tout à coup, j'ai eu une petite phrase, deux petites phrases qui m'ont marquées. J'ai commencé à les marquer et je me suis dit : 'Tiens, il y a un livre là".

Anny Duperey revient sur la mort accidentelle de ses parents

Quelques jours plus tôt, soit le samedi 3 mai, Anny Duperey était invitée sur le plateau de Quelle époque. Face à Léa Salamé, la désormais autrice, est revenue sur son enfance difficile. Notamment la mort accidentelle de ses parents alors qu’elle n’était âgée que de 8 ans. "Il s‘est passé ce qu’il se passait souvent avec le monoxyde de carbone et le chauffe-eau qu’on mettait dans les maisons à ce moment-là", a-t-elle expliqué, sans revenir sur les détails de la scène. Celle qui a vécu une histoire d'amour avec un homme bien plus jeune a ensuite confié : "J’ai mis à 30 ans au moins à pouvoir écrire Le Voile noir. J’ai retrouvé dans un carnet à 12/13 ans une seule page qui parlait de la mort de mes parents en disant ‘un jour, il faudra que j’écrive mon livre’, en majuscules".

"J’ai toujours été très complice avec les transformistes"

Dans la suite de l'interview, Anny Duperey, loin d'être une adepte de la langue de bois, est revenue sur ses folles soirées parisiennes. "J’ai toujours été très complice avec les transformistes. J’étais chez Michou tout le temps, j’ai vu les débuts de Jean-Claude Dreyfus à la Grande Eugène (...) Je me précipitais à l’Alcazar le soir", a-t-elle raconté. L'actrice justifie son attirance pour ce monde festif par l'éducation qu'elle a reçue de sa tante. Elle affirme en effet avoir été élevée "comme un être hybride avec un esprit de garçon et un corps de femme prévenue de rien". Pour preuve, sa tante l'a même "laissé partir en Espagne à 14 ans seule un mois et demi. "Moi, une fille gaulée comme une playmate", s'est-elle amusée.