Agustin Galiana, 45 ans, franc sur son image de "latin lover", "Pour moi, ce n'est pas...

Il revient avec un nouvel album. Agustin Galiana sort Enamorado, son troisième disque en français. A l'occasion de la promotion de ce nouveau projet, il était l'invité de Loft Music sur Sud Radio ce mardi 2 juillet 2024. L'occasion pour le comédien d'évoquer les thématiques abordées dans son album. Et comme souvent, c'est autour du sentiment amoureux que ses chansons s'articulent.

Agustin Galiana se confie sur son image

En d'autres termes, Agustin Galiana, qui a donné son avis sur la France, en a marre qu'on le traite de beau goss, d'autant qu'avec son accent hispanique, beaucoup tombent sous son charme. "C'est un album qui parle d'amour, mais d'un amour heureux. L'amour avec un grand A. À l'amour-propre, à l'amour au public, à l'amour que j'aimais au passé, à l'amour de famille, à l'amour des amis". L'acteur de 45 ans aime ainsi parler des sentiments qui l'animent mais aussi de ses proches qui ont une place particulière dans son cœur. Toutefois, au cours de cet entretien, le comédien a tenu à faire une petite mise au point au sujet d'un souci le concernant.

Selon ses dires, il n'est pas qu'un corps

En effet, il en a plus que marre que l'on le qualifie seulement d'acteur au physique agréable. Alors Agustin Galiana, qui a été menacé de mort, fait une mise au point : "Beaucoup de gens disent que je suis un 'latin lover'. (...) Les gens n'ont que cette image de moi. Pour moi, ce n'est pas vrai. Moi, je suis quelqu'un qui a des émotions. On m'a collé cette image parce que le personnage que je joue et qu'on me donne pour jouer, c'est toujours ça dans les séries ou dans les films". Si pour certains ce constat est futile pour certains, pour l'acteur, c'est très important. "C'est important de l'expliquer parce que ça me gêne, ça me vexe, ça m'énerve", continue-t-il, très agacé. 

"Je suis quelqu'un de discipliné"

"Parce qu'en fait, cette question ça me touche en plein cœur, parce qu'on dirait que mon talent n'est que là. Moi, ça fait huit ans que je travaille pour la France et je pense que j'ai démontré que je suis plus qu'un corps". Un cri du cœur et du corps donc, pour celui qui s'est illustré dans Clem. Par contre, mon corps parle de qui je suis. Il parle de la ténacité que j'ai, je vis dans une discipline grecque : je travaille mon corps, je travaille ma tête, mon mental, parce que je trouve que c'est très important. Ce n'est pas un côté frivole. Je me trouve beau comme tout le monde, je suis quelqu'un comme tout le monde."