Affaire Hugo Auradou - Cédric Jegou : un an après les faits, la victime présumée brise le silence et affirme "souffrir des conséquences de cette affaire"

Un an après avoir accusé deux rugbymen français de viol en Argentine, la victime présumée brise le silence. Déterminée à faire valoir sa version des faits, elle saisit la Cour de cassation et affirme être prête à aller encore plus loin pour obtenir justice.

En juillet 2024, alors que les Bleus du XV de France disputaient leur tournée estivale en Amérique du Sud, une nuit à Buenos Aires a tout fait basculer. Les rugbymen Hugo Auradou et Cédric Jegou sont accusés de viol par une femme argentine dans l’hôtel où séjournait l’équipe. La nouvelle fait l’effet d’une bombe, en quelques heures, les médias du monde entier relaient l’affaire, ternissant l’image de la tournée et du rugby français.

Arrêtés sur place, les deux joueurs passent dix jours en détention à Buenos Aires avant d’être libérés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le pays pendant plusieurs semaines. En fin d’année 2024, la justice argentine rend un non-lieu, faute de preuves suffisantes et en raison de contradictions relevées dans le récit de la plaignante. La décision est confirmée en appel début 2025. La cour évoque "le manque d’éléments permettant de soutenir une accusation sérieuse".

Une contre-attaque judiciaire (...)