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À Montréal, Gad Elmaleh révèle avoir arrêté l’alcool et énonce la pression sociale en France

À Montréal, Gad Elmaleh révèle avoir arrêté l’alcool et énonce la pression sociale en France
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Fort d’une carrière longue de plusieurs décennies, Gad Elmaleh a démontré une fois de plus toute l’étendue de son talent d’autodérision. Dès son arrivée sur scène, il s’est en effet moqué des signes visibles du temps qui passe. Notamment de ses cheveux désormais presque blancs en plaisantant : « Je sais que certains ont bloqué sur mes cheveux. Donc avant qu’il y ait un bad buzz, oui, j’ai vieilli ».

Gad Elmaleh à fond dans un sujet souvent jugé tabou

C’est ainsi avec une franche honnêteté que Gad Elmaleh a amorcé son spectacle en abordant un sujet qui n’a pas manqué d’attirer l’attention du public : l’âge. Il a également confessé une particularité de son vieillissement : « Je ne vois plus de près. Là, le premier rang, je vous imagine ! ». Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que l’humoriste a abordé le thème de la vieillesse. Il faut croire que la manière dont il l’a fait, avec une touche d’humour et de légèreté, a créé une connexion immédiate avec ses spectateurs.

Un rapport à l’alcool particulier

C’est en tout cas aussi sa vision de l’alcool qui a capté l’attention après avoir annoncé qu'il avait « arrêté de boire depuis quatre ans ». Une confession saluée par des applaudissements : « En France, quand je dis cette phrase, ils sont déçus ». Si le public français a souvent une relation particulière avec l'alcool, Gad Elmaleh est ainsi allé plus loin en rassurant tout le monde : « On peut être heureux sans alcool, c’est agréable ». Il a toutefois avoué qu’il ressentait parfois l’envie de boire lors de longs vols, les deux verres de rouge aidant à "smasher" la tête. Une sincérité teintée d’humour qui a fait sourire la salle. D’autant plus que la question de l’alcool est un sujet sensible dans certaines cultures.

D’autres sujets compliqués au cœur des débats

Tout au long du spectacle, l’humoriste n’a également pas hésité à aborder des sujets qui, dans d’autres contextes, pourraient sembler tabous, comme l’argent. En effet, dans une société française où l’évocation de la fortune est souvent perçue comme impudique, Gad Elmaleh n’a pas manqué d’ironie : « J’ai les moyens de me payer un palace. En France, le sujet de l’argent est tabou, même mon banquier, quand il y a un gros virement qui arrive, il prononce le montant tout bas ». Un clin d’œil à la réserve française, que le public montréalais a bien apprécié.

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