"Sans ça, pas d’Obélix" : le caprice FOU de Gilles Lellouche à Alain Chabat sans quoi tout aurait capoté
Le retour tant attendu d’Astérix en version animée avait tout pour séduire. Un graphisme soigné, une adaptation fidèle à l’esprit de Goscinny et Uderzo, et un casting vocal cinq étoiles, la production a pensé à tout. Mais ce que le public ne savait pas, c’est que ce projet, baptisé Le Combat des Chefs, a bien failli ne jamais voir le jour. En cause ? Une prise de position inattendue de Gilles Lellouche, pressenti pour doubler le mythique Obélix.
Un choix imposé par l’interprète d’Obélix
Loin d’être une question d’ego ou de cachet, la condition posée par Gilles Lellouche a surpris tout le monde. Il n’accepterait en effet le rôle qu’à une seule condition non négociable. Il voulait qu’Alain Chabat prête sa voix à Astérix. "Sans ça, pas d’Obélix". Une déclaration aussi tranquille qu’un druide dans sa clairière… mais avec l’impact d’un menhir en pleine taverne. Ce n’était en tout cas pas un caprice de star, mais une véritable intuition artistique. Connu pour son exigence et son instinct affûté, il faut croire que le comédien savait que la dynamique entre Astérix et Obélix ne tient pas seulement au texte, mais surtout à l’alchimie entre les deux voix.
Une véritable référence incontestable
Un choix audacieux, mais pas absurde. Déjà devenu culte pour son interprétation du Gaulois moustachu dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Alain Chabat est une véritable référence incontestable. Encore fallait-il qu’il accepte de revenir…
Ce qu’il a fait, avec une compréhension immédiate de l’enjeu. « J’ai senti que Gilles avait raison, que ça pouvait être un vrai duo » aurait confié l’acteur. Un duo qui fonctionne justement à merveille.
Une nouvelle énergie
Ce tandem inattendu entre Alain Chabat et Gilles Lellouche insuffle donc une énergie nouvelle au film. Leur complicité vocale rappelle celle des grands duos comiques : répliques millimétrées, rythmes de jeu fluides, humour partagé. Plus qu’un simple casting, c’est une rencontre artistique. Ce que cette anecdote révèle, au-delà de l’aspect coulisse, c’est l’importance des visions individuelles dans la création collective. L’interprète d’Obélix n’a pas seulement réclamé un partenaire, il a défendu une vision. Un pari risqué qui s’est avéré gagnant. Comme quoi, derrière l’univers coloré des Gaulois, se cache parfois un combat plus discret. Celui des choix artistiques.
