logo Elle

Violences sexuelles : pour Sarah El Haïry, le « principe de précaution » doit primer sur la présomption d’innocence

Violences sexuelles : pour Sarah El Haïry, le « principe de précaution » doit primer sur la présomption d’innocence
Publié le

La Haute commissaire à l'Enfance développe sa position sur la présomption d’innocence et la protection des victimes, dans les cas de violences sexuelles, dans une interview au « Point » mardi 27 mai.

Une position affirmée. Dans une interview au « Point » mardi 27 mai, Sarah El Haïry, Haute commissaire à l'Enfance, estime que « la protection des innocents » doit l’emporter sur la présomption d’innocence dans les cas de violences sexuelles. La représentante de l’État pour l’enfance était interrogée sur la mise en examen d'un médecin ORL pour agressions sexuelles à Vannes, interdit d'exercer sa spécialité mais qui, selon « Ouest France », a été embauché depuis comme médecin du travail en Vendée.

« Je crois en la présomption d'innocence, mais aussi au principe de précaution, et je crois encore plus à la protection des innocents », déclare la Haute commissaire à l'Enfance. « Et dans ce genre de situation, c’est simple s’il y a doute, on protège », complète-t-elle. La déclaration n’est pas anodine pour une membre du gouvernement. Principe fondamental de la justice, la présomption d’innocence est un pilier de l’État de droit.

« C’est un fait choquant et inacceptable. Et ce n’est pas une question de droit, mais de décence. Quand une personne est mise en examen pour des violences sexuelles, la première des précautions, c’est de la suspendre de tout contact avec des patients », développe Sarah El Haïry au sujet...

Publicité

À lire aussi sur Elle:

Accessibilité : partiellement conforme