Violences conjugales : ces spécialistes estiment que le suivi des auteurs doit être allongé à un an après la prison
La lutte contre les violences conjugales implique aussi d’agir en accompagnant les auteurs. Dans une tribune publiée dans « Le Monde » ce mercredi 18 juin, un collectif de spécialistes propose d’étendre à un an le suivi des auteurs dans les centres de prise en charge.
Un appel à améliorer le suivi des auteurs de violences conjugales pour enrayer la fabrique des agresseurs. Dans une tribune publiée dans « Le Monde » ce mercredi 18 juin, un collectif de dirigeants d’associations, chercheurs, magistrats, professionnels de santé, universitaires et acteurs de terrain dans la lutte contre les violences conjugales, propose d’étendre à un an le suivi des auteurs dans les centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales (CPCA).
Des demandes de plus en plus importantes
La mesure concernerait ces centres qui ont été créés à l’issue du Grenelle de 2019 grâce à l’impulsion du gouvernement. L’objectif est ainsi d’« agir sur tous les fronts : protection, sanction, soutien… mais aussi transformation des comportements violents », disent-ils. Depuis 2021, plus de 66 000 personnes ont été accompagnées par ces centres, rappelle la tribune.
« Protéger les victimes, c’est aussi travailler avec les auteurs »
« Attention, ces derniers ne constituent en aucune façon une alternative à la justice, mais représentent néanmoins un maillon essentiel d’une politique de prévention, qui part d’un principe simple : protéger les
