Violences à l'école : les parlementaires pointent un « État défaillant » et la responsabilité de Bayrou

Lancée dans la foulée du scandale Bétharram, la commission d’enquête parlementaire a rendu, ce mercredi 2 juillet, ses conclusions accablantes sur les violences scolaires. Elle dénonce un « État défaillant » et propose 50 mesures pour mieux protéger les élèves et reconnaître les victimes.
Des « monstruosités » et un « Etat défaillant » : la commission parlementaire sur les violences en milieu scolaire, lancée après le scandale Bétharram, a dressé mercredi 2 juillet le tableau sombre d'une « réalité largement occultée » et recommandé 50 mesures pour agir, dont la création d'un fonds d'indemnisation des victimes.
A l'issue de trois mois d'auditions qui ont bousculé le Premier ministre, les rapporteurs, Paul Vannier (LFI) et Violette Spillebout (Renaissance) ont listé un arsenal de propositions face à ce que la présidente de la commission, Fatiha Keloua Hachi, qualifie dans son avant-propos de « monstruosités » auxquelles « des enfants, partout en France » ont été livrés.
Cinq axes
Leurs recommandations sont regroupées en cinq axes (« reconnaître les victimes », « protéger les élèves », « soutenir les personnels », « lever le tabou des contrôles » et « refonder les inspections »).
Parmi celles-ci : reconnaître « la responsabilité de l'Etat pour les carences » ayant permis ces violences et créer un « fonds d'indemnisation et d'accompagnement des victimes ». Ils veulent aussi lancer une mission parlementaire...
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