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“Une pratique immorale” : l’UFC-Que choisir dénonce les frais appliqués par les banques sur les petits découverts même autorisés

“Une pratique immorale” : l’UFC-Que choisir dénonce les frais appliqués par les banques sur les petits découverts même autorisés
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L'UFC-Que Choisir alerte et appelle à mettre fin aux minima forfaitaires appliqués en cas de découvert, même autorisé, par les établissements bancaires. Voici ce qu'il faut savoir sur ces frais, parfois cachés.

Tout ceux qui ont déjà été à découvert ou qui le sont régulièrement savent que des frais bancaires peuvent s'appliquer. Dans certains cas, ils sont même extrêmement élevés au regard du montant et de la durée du découvert. Selon UFC-Que Choisir, qui cite les chiffres d'une étude menée par Panorabanques en 2024, 45 % des consommateurs déclarent être à découvert au moins une fois par an. Autant de personnes donc qui doivent payer des frais liés à ce découvert. Généralement, les Français pensent payer des agios, mais en réalité, ils paient surtout des "minima forfaitaires".

Que sont les minima forfaitaires et quelle est la différence avec les agios ?

Comme l'explique UFC-Que Choisir, une personne qui est à découvert "pense payer des agios proportionnels à la somme empruntée", mais pas forcément. "Pour un montant de découvert inférieur à 400 €, ces agios sont trop faibles et un grand nombre de banques applique alors un montant minimum forfaitaire", explique l'association. Il faut (...)

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