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Une nouvelle réglementation européenne impose huit nouveaux équipements de sécurité dans les voitures neuves

Une nouvelle réglementation européenne impose huit nouveaux équipements de sécurité dans les voitures neuves
Publié le , mis à jour le

Avertisseur d’inattention, boite noire ou encore alerte de survitesse, etc…A partir d'aujourd'hui, 8 nouveaux équipements deviennent obligatoires dans les voitures neuves.

Renforcer les exigences en matière de sécurité des véhicules

Acheter une voiture neuve devrait vous coûter plus cher désormais. En effet, une nouvelle réglementation européenne oblige dès à présent les constructeurs automobiles de proposer huit nouveaux équipements de sécurité dont voici la liste :
1) Aide active au maintien dans la voie.
2) Dispositif de freinage d’urgence autonome
3) Alerte de la perte d’attention ou de somnolence du conducteur
4) Détection d’obstacle en marche arrière
5) Système de surveillance de pression des pneus
6) Alerte de survitesse avec lecture des panneaux
7) pré-équipement pour pouvoir installer un éthylotest anti-démarrage
8) Enregistreur de données.

Sauver 25 000 vies en Europe d’ici 2038

Selon l’Union européenne, l’ambition de cette nouvelle réglementation est de sauver 25 000 vies en Europe d’ici 2038. Chaque année, près de 25 000 décès et 140 000 blessés graves sont enregistrés dans l’UE à cause des accidents routiers. Selon des données d’avril 2023, 95 % d’entre eux sont attribués à des erreurs de conduite humaines.

Une nouvelle norme européenne nommée GSR2

Avec des véhicules de plus en plus connectée, les voitures doivent être mieux armées contre les cyberattaques. Il est demandé à chaque constructeur automobile de pouvoir identifier, répondre et corriger n’importe quelle cyberattaque. Une mesure nécessaire dans un univers auto de plus en plus connectée.

Ces données ne sont pas accessibles aux forces de l’ordre ou aux assurances

Directeur technique chez EuroNCAP, Richard Schram, précise afin de rassurer les automobilistes : “Il faut se rassurer car les données ne sont pas accessibles aux forces de l’ordre ou aux assurances. Ce sont des données qui vont servir essentiellement à alimenter des statistiques au niveau national. Elles ne seront pas forcément transmises mais elles peuvent être consultées post-accident“.

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