Un député exclu du groupe Insoumis pour des faits de violences sexuelles

Deux ans après l’affaire Quatennens, un autre député de La France insoumise, Hugo Prevost, a été exclu par son groupe parlementaire pour des faits graves à caractère sexuel, qui pourraient relever d'infractions pénales.
La France insoumise (LFI) a dû gérer une nouvelle affaire en lien à des violences sexuelles. À l' Assemblée nationale, le groupe du parti de Jean-Luc Mélenchon a décidé, mardi 8 octobre au soir, d'exclure le député de l'Isère Hugo Prevost pour « des faits graves à caractère sexuel pouvant relever d'infractions pénales », selon un communiqué.
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Les faits se seraient produits avant son élection, le 18 juillet dernier, en tant que député de l'Isère. L’ancien syndicaliste étudiant âgé de 25 ans a été élu pour la première fois, réussissant l’impossible : battre l'ancien ministre de la Santé d’Emmanuel Macron, Olivier Véran, pourtant installé depuis douze ans dans sa circonscription.
Une exclusion en application des principes de la charte LFI
Dans son communiqué, les Insoumis expliquent avoir été saisis fin septembre par le Comité de vigilance contre les violences sexistes et sexuelles (CVSS) du parti. A la suite de l'audition en interne du député et au vu des éléments de ce comité, le groupe parlementaire réuni mardi « a prononcé l’exclusion du député », en application des principes de la charte...