Test pour détecter l’endométriose : comment ça marche ?

Ce vendredi 28 mars, c’est la journée mondiale de lutte contre l’endométriose. Depuis mi-mars, des patientes ont accès à un test salivaire dans des centres agréés, une expérimentation à grande échelle qui doit faire ses preuves.
Lutter contre l’errance de diagnostic, c’est l’objectif de ce test novateur. Cet « Endotest », développé par la start-up française Ziwig, vise à diagnostiquer l’endométriose par un simple prélèvement de salive. Il s’agit d’un examen de biologie médicale complexe, il permet de caractériser l’expression de multiples biomarqueurs, comme l'explique le site de l'Assurance Maladie. Les biomarqueurs sont des indicateurs qui donne une information sur la présence d'une maladie. Cette maladie gynécologique inflammatoire et chronique touche au moins une femme sur dix en âge de procréer, et peut causer d’importantes douleurs menstruelles ainsi qu’un gros risque d’infertilité.
Les femmes peinent encore à se faire diagnostiquer mais il n'est pas destiné à toutes les patientes potentiellement atteintes d’endométriose. Ce test s’adresse à des patientes dont l’examen par « imagerie est normal ou équivoque, mais qui présentent des symptômes très évocateurs et invalidants de la maladie», précise le site de l’Assurance Maladie.
Le but de ce test, qui coûte environ 800 euros, est de pouvoir éviter une opération chirurgicale par cœlioscopie, qui est une procédure invasive et pas totalement...