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SOPK : une nouvelle piste pourrait permettre de résoudre les complications pendant la grossesse

SOPK : une nouvelle piste pourrait permettre de résoudre les complications pendant la grossesse
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Une équipe chinoise a mis en lumière une altération du microbiote chez les femmes enceintes touchées par le SOPK. Les résultats pourraient aboutir à de possibles traitements pour les femmes concernées.

L’étude « marque une étape cruciale vers des soins reproductifs personnalisés dans le cadre du SOPK » pour Anis Feki, membre de la Société européenne de reproduction et d’embryologie. Une équipe chinoise, celle du Dr Aixia Liu, de l’université de Zhejiang, a mis en évidence des altérations dans le microbiote des femmes enceintes atteintes d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), rapporte « Libération ».

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Concrètement, l’équipe a observé une baisse de la bactérie digestive P. merdae et, au contraire, une augmentation d’un acide aminé, l’isoleucine, chez ces femmes. L’appauvrissement de ce taux du microbe intestinal était associé « à un dérèglement du métabolisme et à une altération de la fonction de l’endomètre », cette muqueuse qui tapisse l’utérus. De l’autre côté, des signes de vieillissement prématuré de l’endomètre ont été retrouvés chez ces femmes.

Un traitement via des probiotiques ?

Cette découverte ouvre une voie vers une possible amélioration des traitements – il n’en existe encore aucun aujourd’hui –, selon les scientifiques. « Le microbiome est un élément sur lequel il est possible d’intervenir...

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