“S’il vous plaît, grandissez” : à l’approche des JO, la judokate Romane Dicko pousse un coup de gueule contre la grossophobie dont elle est victime

Le 20 juillet 2024, Romane Dicko a pris la parole sur TikTok pour mettre les points sur les “i” : oui, les athlètes de haut niveau peuvent avoir “des bourrelets”, n’en déplaise aux clichés grossophobes véhiculés par certains internautes.

Au travail, à l’école, dans la rue… et même dans le sport. N’importe quelle femme vous le dira : le sexisme est partout. Et si cela en surprendra peut-être plus d’un, les Jeux olympiques sont loin d’être une bulle enchantée dans laquelle la misogynie ne peut pénétrer. Déjà, les études montrent que les grands événements sportifs sont des catalyseurs de violences conjugales. Et outre la sphère privée, les discriminations et autres stéréotypes sexistes, racistes, grossophobes ou homophobes pèsent lourdement sur les athlètes féminines professionnelles. C’est notamment ce que dénonce Romane Dicko, judokate de l’équipe de France, sur les réseaux sociaux. À l’approche des JO de Paris 2024, elle a en effet été victime de commentaires haineux sur son physique. “Tu prépares les olympiques du MacDo ?”, “Tu vas faire les Jeux olympiques pour obèse ?”, a notamment reçu la jeune femme de 24 ans. Mais elle a décidé de ne pas laisser couler.

"Je fais du haut niveau et (...)