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Royaume-Uni : de plus en plus de femmes poursuivies pour avortement illégal

Royaume-Uni : de plus en plus de femmes poursuivies pour avortement illégal
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Au Royaume-Uni, la hausse des poursuites contre des femmes soupçonnées d’avoir avorté hors délai suscite de vives inquiétudes auprès des associations qui dénoncent une législation obsolète et un climat répressif grandissant.

Au Royaume-Uni, une centaine de femmes ont été poursuivies ces cinq dernières années pour avoir avorté hors des délais prévus par la loi, rapporte « Le Monde ». Dans ce pays, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est autorisée jusqu’à vingt-trois semaines et six jours de grossesse.

Le quotidien raconte l’histoire de Nicola Packer, dont le procès s’est tenu en avril dernier. Il y a cinq ans, cette Britannique apprend qu’elle est enceinte et décide d’avorter. Pensant être à six semaines de grossesse, elle passe un entretien téléphonique avec une infirmière, puis reçoit une pilule abortive par la poste. Depuis mars 2020 - et la pandémie de Covid-19 - un service de téléconsultation permet aux femmes d’éviter de se rendre à l’hôpital tout en ayant accès à l’IVG. Les pilules abortives peuvent être prises jusqu’à dix semaines de grossesse.

Mais lorsqu’elle commence à perdre des caillots de sang, elle accouche d’un fœtus parfaitement formé, rapporte « Le Monde ». Paniquée, Nicola Packer se rend à l’hôpital. Elle y raconte son histoire à une infirmière, qui prévient la police. En réalité, elle en était à vingt-six semaines de grossesse, soit trois semaines au-delà du délai...

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