logo Elle

Repas sauté, job étudiant : une étude alerte sur la précarité des étudiants en kinésithérapie

Repas sauté, job étudiant : une étude alerte sur la précarité des étudiants en kinésithérapie
Publié le

La Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie tire la sonnette d'alarme sur les conditions de vie et les difficultés financières des étudiants.

Une récente enquête révèle des conditions de vie et d'études préoccupantes pour les étudiants en kinésithérapie. Cette situation alarmante est due aux difficultés financières rencontrées par les étudiants, répartis entre écoles privées et publiques. La Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie (FNEK) demande une intégration universitaire du cursus pour « éviter la catastrophe ». L'enquête a été réalisée via un questionnaire sur les conditions de vie et d'études, diffusé par la FNEK auprès des 12 622 étudiants en kinésithérapie pendant 4 mois, de novembre 2024 à février 2025.

Le parcours en kinésithérapie nécessite cinq années d'études : une première année universitaire suivie de quatre années dans l'une des institutions de formation en masso-kinésithérapie (IFMK). Les étudiants sont répartis sans choix entre des établissements publics et privés, entraînant des inégalités significatives. Les frais de scolarité varient énormément, allant de 170 euros à plus de 10 500 euros par année pour le même diplôme, affectant les conditions de vie des étudiants et l'attrait pour la filière.

Un endettement plus grand chez les étudiants du privé

L'étude révèle que 40 % des étudiants dans le privé doivent s'endetter pour payer leurs frais de scolarité,...

Publicité

À lire aussi sur Elle:

Accessibilité : partiellement conforme