Qu’est-ce que les « logements bouilloire », qui inquiètent en période de canicule ?

Mauvaise isolation, appartement situé en ville, absence de simples volets… Plusieurs facteurs caractérisent les « logements bouilloire » qui font vivre un enfer en été à leurs habitants. La Fondation Abbé Pierre alerte sur leur nombre croissant.

55 % des Français ont eu trop chaud dans leur logement – pendant au moins 24 heures – en 2023. C’est la conclusion d’un rapport de la Fondation Abbé Pierre consacré à la précarité énergétique en été, et publié ce jeudi 22 août. Depuis 2013, le nombre de personnes vivant dans des logements « trop chauds » a augmenté de 26 %, alertent ses auteurs. Ces logements sont ainsi qualifiés de « logements bouilloires », c’est-à-dire qu’ils deviennent inadaptés, voire inhabitables en raison de la chaleur qui y règne.

Le nombre de personnes vivant dans des #logements trop chauds est en hausse de 26 % depuis 2013. Ce phénomène touche particulièrement les personnes âgées, les jeunes, et les ménages modestes.⤵️ pic.twitter.com/eu6qHtm4Qb

— FondationAbbéPierre (@Fondation_AP) August 22, 2024

Plusieurs facteurs les favorisent, selon l’étude. « En cause, la mauvaise isolation des murs qui engendre trois fois plus de logements trop chauds, la présence ou non d’un espace extérieur, l’absence de protections solaires ou même de simples volets », renseigne le rapport. 24 % des Français déclarant avoir souffert de la chaleur dans leur logement l’expliquent par exemple par une mauvaise...