Procès Weinstein : « Quand c'est non, c'est non » lance la procureure dans son réquisitoire final

Au terme de six semaines de procès à New-York, la procureure a réclamé mercredi la condamnation d'Harvey Weinstein pour viols et agressions sexuelles.
« Quand c'est non, c'est non ! », a lancé mercredi 4 juin la procureure, Nicole Blumberg, en concluant son réquisitoire final au procès de l'ancien producteur de cinéma Harvey Weinstein. Elle a ainsi souhaité convaincre les jurés que les victimes avaient bien été « violées » par l'ex-roi d'Hollywood, une affaire devenue un symbole de la vague #MeToo.
« Il a violé trois femmes, elles ont toutes dit non ! », a encore martelé la procureure, qui est longuement revenue sur chacun des trois épisodes au cœur du dossier pour démontrer au jury qu'Harvey Weinstein avait « tout le pouvoir », « tout le contrôle » sur les victimes présumées et qu'il doit être déclaré coupable. « L'accusé pensait que la loi ne s'appliquait pas à lui, il est temps de lui faire savoir », a-t-elle ajouté, avant de conclure : « dites-lui ce qu'il sait déjà, qu'il est coupable des trois crimes ».
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La défense assure au contraire que le fondateur et ancien patron des studios Miramax n'a eu que des relations sexuelles consenties avec les trois accusatrices, dans une logique de « promotion canapé » où elles cherchaient à le séduire pour percer dans l'univers du spectacle.
« Nous ne sommes pas ici pour faire la police de...