Procès P. Diddy : la défense affirme que Cassie « planifiait les freak-offs »

Le procès du rappeur américain Sean Combs, alias P. Diddy, se poursuit à New York. Et cette semaine, les avocats de la star ont tenté de décrédibiliser son accusatrice principale, Cassie Ventura, en affirmant qu’elle n’était pas une victime contrainte mais une participante consentante aux soirées sexuelles évoquées dans le dossier.
À la barre, elle décrit l’enfer derrière les paillettes. Cassie Ventura, 38 ans, chanteuse et ancienne compagne de Sean Combs, accuse le producteur de l’avoir contrainte à des actes sexuels violents et humiliants pendant plus d’une décennie, dans ce qu’elle qualifie de « freak-offs ». Sous l’effet de drogues comme la kétamine ou le GHB, elle aurait été forcée de participer à des rapports avec d’autres partenaires, souvent filmés. Un témoignage qu’elle maintient, malgré le feu croisé de la défense.
« Je suis toujours prête à péter un câble » : les messages brandis par la défense
Lors du contre-interrogatoire, l’avocate Anna Estevao a cité plusieurs échanges de messages datant des années 2009 à 2017. Dans l’un, Cassie écrit à Combs : « Je suis toujours prête à péter un câble. » Dans un autre, elle dit vouloir que ce soit « incontrôlable ». Des propos rapportés par le « New York Times » et utilisés par la défense pour suggérer qu’elle aurait elle-même « planifié les freak-offs ».
Cassie ne nie pas ces messages, mais en précise le contexte. « C’était typique de...