Procès du braquage de Kim Kardashian : des peines « sur-mesure » réclamées pour les accusés vieillissants

Au procès du braquage de Kim Kardashian, les avocats des accusés ont demandé à la cour d’assises de Paris, ce jeudi 22 mai, de faire preuve d’humanité. Jugeant les réquisitions sévères, la défense plaide pour des peines « sur-mesure » adaptées à l’âge et l’état de santé des « papys braqueurs ».
Le procès de ceux qu’on a surnommé « les papys braqueurs » touche bientôt à sa fin. La veille du verdict, la défense à plaidé, ce jeudi 22 mai, devant la cour d'assises de Paris contre « le cliquetis des menottes métalliques », soit le retour en prison des vieux malfrats accusés d’avoir dépouillé la reine des influenceuses Kim Kardashian en octobre 2016.
« Est-ce que vous allez l’enfermer ? »
L’avocat Frank Berton ferme la marche des plaidoiries au procès de ce braquage à 9 millions d'euros de bijoux, qui s'est déroulé dans un hôtel parisien la nuit du 2 au 3 octobre 2016, en pleine Fashion Week. L'avocat plaide pour le principal accusé, à la veille du verdict. « Finalement, il n'y a qu'une question : est-ce que vous allez l'enfermer ? »
Le cas de son client est en effet un cas particulier : à 69 ans, Aomar Aït Khedache est sourd et quasiment muet et souffre de diabète et du dos. « Dès le début », il a reconnu les faits, dans une affaire « délirante » en termes d'improvisation, très loin de l'œuvre d'un commando de criminels « chevronnés », soutient le pénaliste. Mais l'accusation, qui le qualifie de...