« Primark c’est l’enfer » : une enquête dénonce les conditions de travail de l’enseigne irlandaise

Une enquête publiée ce 24 avril par le média indépendant « Basta! » dénonce le management toxique et les conditions de travail que subissent les employés français de l’enseigne Primark. Des mouvements de grèves ont été menés à Lyon et à Mulhouse ces derniers mois.
Le géant de la mode à bas coût est arrivé en France en 2013, et avec lui la promesse de créer de nouveaux emplois sur le territoire. Pari tenu : en l’espace de douze ans, ce ne sont pas moins de vingt-huit magasins Primark qui ont ouvert dans tout l’Hexagone, générant un chiffre d'affaires de plus d’un milliard d’euros en 2024, selon « L’Humanité ». Un succès dont les salariés payent le prix fort. Car si les acheteurs y trouvent bien leur compte, pour reprendre le slogan de l’entreprise irlandaise, les employés, eux, souffriraient de leurs conditions de travail, entraînant démissions et mouvements de grève. C’est ce que révèle une enquête publiée par « Basta! » ce mercredi 24 avril.
Une surveillance permanente
Interrogés par le média, les employés décrivent une atmosphère toxique où la surveillance est permanente, parfois même exercée par haut-parleur : « Si tu réponds pas, on t’appelle au micro, parfois dix fois par jour », rapporte l’un d’entre eux. Le ton des managers, décrit comme « direct, à l’impératif et sans politesse superflue », participe à ce climat de tensions.
Les réprimandes pleuvent au moindre prétexte, qu’il s’agisse...