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Pourquoi le retour d’un interne condamné pour agression sexuelle suscite la polémique dans le monde hospitalier

Pourquoi le retour d’un interne condamné pour agression sexuelle suscite la polémique dans le monde hospitalier
Publié le , mis à jour le

Un interne en médecine, condamné pour agressions sexuelles et inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles, devrait rejoindre le CHU de Toulouse en novembre. La nouvelle suscite une vague d’indignation au sein des syndicats et des collectifs féministes, qui s’organisent pour empêcher sa nomination.

L’arrivée prochaine d’un interne en médecine au CHU de Toulouse, prévue pour le 4 novembre, a provoqué une vive polémique. Cet homme de 26 ans, condamné en mars 2024 à cinq ans de prison avec sursis pour des agressions sexuelles, s’apprête à reprendre ses fonctions malgré son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles. Syndicats hospitaliers et collectifs féministes dénoncent cette décision, estimant que cela met en péril la sécurité des employés et des patients.

Lire aussi >> #MeToo Hôpital : une enquête lancée sur les violences sexuelles dans le milieu médical 

Un cas judiciaire aux répercussions inquiétantes

Condamné pour des faits remontant à 2017 et 2020, cet étudiant en médecine a été reconnu coupable d’avoir agressé deux jeunes femmes. À l’époque des faits, il était inscrit à la faculté de médecine de Tours. En dépit de cette condamnation, aucune mesure disciplinaire n’a été prise par les universités de Tours ou de Limoges, ni par les CHU associés.
Julien Terrié, secrétaire de la CGT au CHU de Toulouse, déplore cette inaction : « Normalement, des personnes avec un casier judiciaire...

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